Explorez les droits des travailleurs et les protections légales en Viêt Nam
Au Vietnam, la résiliation des contrats de travail est régie par le Code du travail (No. 45/2019/QH14).
Les employeurs peuvent résilier légalement les contrats de travail pour des raisons spécifiques. Celles-ci incluent la conduite de l'employé, comme des raisons disciplinaires telles que des violations répétées de la politique de l'entreprise, une mauvaise performance ou l'incapacité à répondre aux exigences du poste. Les circonstances économiques, telles que la restructuration de l'entreprise ou des difficultés financières, ainsi que les catastrophes naturelles ou d'autres circonstances imprévues affectant les opérations, peuvent également constituer des motifs de licenciement. De plus, une maladie ou une blessure prolongée affectant la capacité de travail d'un employé peut être une raison valable de résiliation.
Les exigences de préavis varient en fonction du type de contrat. Pour les contrats à durée indéterminée, les employeurs doivent fournir un préavis d'au moins 45 jours. Pour les contrats à durée déterminée de plus de 12 mois, un préavis d'au moins 30 jours est requis. Pour les contrats à durée déterminée de moins de 12 mois, la période de préavis est déterminée par le contrat. Pour les contrats de probation, un préavis de 3 jours est requis.
Les employés ayant au moins un an de service ont droit à une indemnité de licenciement. Le montant est calculé en fonction du salaire de l'employé et des années de service. La formule utilisée est d'un demi-mois de salaire pour chaque année de service.
Le Code du travail du Vietnam (n° 45/2019/QH14) fournit un cadre complet pour traiter la discrimination sur le lieu de travail.
La loi vietnamienne interdit la discrimination basée sur diverses caractéristiques. Celles-ci incluent la race, la couleur de la peau, la nationalité, l'ethnicité, le sexe, l'âge, la grossesse, l'état civil, les responsabilités familiales, la religion, les convictions politiques, le handicap, le statut VIH/SIDA et l'appartenance à un syndicat.
Les employés qui subissent une discrimination ont plusieurs options pour obtenir justice. Celles-ci incluent les procédures de réclamation internes, l'Inspection du travail et le système judiciaire. De nombreux employeurs disposent de canaux formels pour résoudre les conflits sur le lieu de travail, y compris les plaintes pour discrimination. Le Ministère du Travail, des Invalides et des Affaires Sociales (MOLISA) supervise les inspections du travail et peut enquêter sur les allégations de discrimination. Les employés peuvent également intenter des poursuites judiciaires en cas de discrimination grave ou lorsque les autres voies échouent.
Les employeurs jouent un rôle important dans la prévention et le traitement de la discrimination. Ils sont tenus d'établir des politiques claires contre la discrimination qui sont conformes au Code du travail du Vietnam et de les communiquer à tous les employés. Les employeurs doivent également sensibiliser les travailleurs à la discrimination, au harcèlement et au comportement respectueux sur le lieu de travail. De plus, ils doivent prendre les allégations au sérieux, enquêter de manière approfondie et appliquer des mesures disciplinaires appropriées si nécessaire.
Les lois du travail du Vietnam établissent des normes de base pour les conditions de travail. Celles-ci incluent des réglementations sur les heures de travail, les périodes de repos et les exigences ergonomiques.
Le Code du travail (No. 45/2019/QH14) stipule un maximum de huit heures de travail par jour et 48 heures de travail par semaine. Le travail supplémentaire nécessite un accord entre l'employeur et l'employé, avec des limitations :
Les employés ont droit à un minimum d'une journée de repos ininterrompue par semaine, généralement le dimanche. Pour les semaines de travail dépassant 48 heures, les employés reçoivent des jours de repos supplémentaires pour atteindre un total de 48 heures de repos hebdomadaire. Les périodes de repos pendant la journée de travail ne sont pas explicitement mandatées par la loi, mais les pauses sont une pratique courante selon l'industrie et la culture de l'entreprise.
Les réglementations ergonomiques spécifiques ne sont pas décrites dans le Code du travail. Cependant, les employeurs ont le devoir général d'assurer un environnement de travail sûr, ce qui peut inclure des considérations ergonomiques. Certains secteurs peuvent avoir des normes ergonomiques plus spécifiques établies par des réglementations sectorielles.
Les réglementations sur la sécurité au travail sont établies dans des décrets séparés, se concentrant sur la prévention des dangers et la réduction des risques. Les syndicats peuvent jouer un rôle dans la négociation de l'amélioration des conditions de travail, y compris les considérations ergonomiques, pour leurs membres.
Le Vietnam donne la priorité au bien-être des travailleurs grâce à un cadre de réglementations en matière de santé et de sécurité. Comprendre ces réglementations permet aux employeurs et aux employés d'agir en connaissance de cause.
Le Code du Travail (n° 45/2019/QH14) et le Décret n° 40/2012/ND-CP détaillent les obligations des employeurs en matière de sécurité au travail. Les employeurs doivent :
Les employés ont le droit à un environnement de travail sûr et sain. Cela inclut :
Le Ministère du Travail, des Invalides et des Affaires Sociales (MOLISA) est l'agence de contrôle principale. Les inspecteurs assurent le respect des réglementations en matière de santé et de sécurité par le biais d'inspections sur les lieux de travail. L'agence de sécurité sociale (BHXH) joue également un rôle dans l'application des normes de sécurité en gérant l'assurance des accidents du travail et des maladies professionnelles.
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