Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Taïwan
À Taïwan, la Loi sur les Normes du Travail (LNT) définit les périodes de préavis minimales que les employeurs doivent respecter lorsqu'ils mettent fin à l'emploi de leurs salariés. La durée du préavis est déterminée par la durée de service de l'employé au sein de l'entreprise.
Selon la LNT, les périodes de préavis minimales suivantes sont requises en fonction de l'ancienneté de l'employé :
Il est important de noter que le préavis doit être fourni par écrit et commence le jour suivant la réception de la notification écrite par l'employé.
Bien que la LNT prévoit des périodes de préavis minimales, il peut y avoir des exceptions :
Les employeurs ont la possibilité de verser à l'employé un montant équivalent à son salaire pour la période de préavis au lieu de l'obliger à travailler pendant cette période. Cependant, l'employeur doit toujours déposer un avis séparé auprès de l'autorité du travail et de l'institution de service public de l'emploi 10 jours avant la date de résiliation, quelle que soit l'option de paiement choisie.
À Taïwan, la Loi sur les Normes du Travail (LNT) stipule que les employés ont droit à une indemnité de licenciement sous certaines conditions lorsque leur emploi est résilié par un employeur.
Les employés deviennent éligibles à l'indemnité de licenciement si leur emploi est résilié en raison de :
L'indemnité de licenciement est calculée en fonction de la durée de service de l'employé et de son salaire mensuel moyen au cours des six derniers mois :
Par exemple, un employé qui a travaillé pendant cinq ans avec un salaire mensuel moyen de NT $40,000 aurait droit à cinq mois de son salaire moyen comme indemnité de licenciement. Un employé qui a travaillé pendant deux ans et huit mois a droit à 2,67 mois de son salaire moyen comme indemnité de licenciement.
À Taïwan, la Loi sur les normes du travail (LNT) fournit un cadre pour la résiliation de l'emploi, couvrant à la fois la résiliation ordinaire et la résiliation pour motif valable. Il est crucial pour les employeurs de comprendre ces exigences légales pour assurer la conformité.
La résiliation ordinaire fait généralement référence à la résiliation initiée par l'employeur pour des raisons non liées à la faute ou à l'inconduite de l'employé. Pour une résiliation ordinaire, les employeurs doivent respecter les délais de préavis légaux, fournir un avis écrit de résiliation et, le cas échéant, calculer et payer les indemnités de licenciement dans les 30 jours suivant la date de résiliation. L'employeur est également légalement tenu de notifier l'autorité du travail de la résiliation au moins dix jours à l'avance.
D'autre part, un employeur peut résilier un employé avec effet immédiat (licenciement sommaire) dans les situations où l'employé se livre à une inconduite grave ou à une violation des obligations contractuelles. Les motifs valables de licenciement sommaire incluent les violations intentionnelles des règles de travail, les faussetés lors du processus d'embauche, les agressions ou violences sur le lieu de travail, la négligence grave des devoirs, la maladie contagieuse dissimulée à l'employeur et la condamnation pénale rendant l'emploi continu intenable.
Pour une résiliation pour motif valable, les employeurs doivent soigneusement documenter les preuves et les raisons justifiant le licenciement sommaire. En cas de licenciement sommaire justifié, l'employeur n'est pas tenu de fournir un préavis ou une indemnité de licenciement.
Avant d'initier une résiliation, les employeurs doivent examiner attentivement les contrats de travail individuels et tout accord collectif pertinent. Il est conseillé de consulter un conseiller juridique, surtout dans les scénarios de résiliation complexes, pour assurer la conformité et minimiser le risque de conflits de travail. Les employeurs doivent respecter les droits des employés et éviter les licenciements abusifs.
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