En Kenya, la Loi sur l'emploi de 2007 décrit les exigences légales concernant les périodes de préavis lors de la résiliation d'un emploi. Ces exigences sont conçues pour garantir l'équité dans le processus de résiliation pour les employeurs et les employés.
Période de Préavis Basée sur la Fréquence de Paiement
La période de préavis minimale dépend de la fréquence à laquelle l'employé reçoit son salaire :
- Pour les employés recevant un salaire mensuel, un préavis écrit de 28 jours doit être fourni.
- Pour ceux recevant un salaire hebdomadaire ou bihebdomadaire, la période de préavis est respectivement de une ou deux semaines.
- Pour les employés percevant un salaire journalier, aucun préavis écrit n'est requis, mais la résiliation doit avoir lieu à la fin de la journée de travail.
Il est important de noter que la période de préavis doit être écrite. Si l'employé ne comprend pas le préavis écrit, l'employeur a la responsabilité de l'expliquer oralement dans une langue que l'employé comprend.
Résiliation en Lieu de Préavis
Les employeurs ont la possibilité de résilier l'emploi immédiatement en payant à l'employé une somme égale à son salaire pendant la période de préavis. Cela est connu sous le nom de résiliation en lieu de préavis.
Période d'Essai
Pour les employés en période d'essai, chaque partie peut résilier le contrat avec un préavis écrit de sept jours ou un paiement en lieu de préavis.
Considérations Supplémentaires
- Contrat de Travail : Si le contrat de travail spécifie une période de préavis plus longue que celle prévue par la loi, la période plus longue prévaut, à condition qu'elle s'applique également à l'employeur et à l'employé.
- Accords de Négociation Collective : Dans certains cas, les accords de négociation collective entre les employeurs et les syndicats peuvent établir des exigences de période de préavis différentes.
La prime de licenciement au Kenya est une forme de compensation accordée aux employés lors de la cessation de leur emploi dans des circonstances spécifiques. La Loi sur l'emploi de 2007 définit les règles principales régissant la prime de licenciement.
Circonstances donnant droit à la prime de licenciement
Au Kenya, la prime de licenciement est due aux employés dont l'emploi est résilié en raison de la redondance. La redondance survient lorsqu'un poste est supprimé pour des raisons économiques, structurelles ou technologiques, et non en raison de la performance ou de la conduite de l'employé.
Situations où la prime de licenciement n'est pas due
La prime de licenciement n'est généralement pas requise dans les situations suivantes :
- Démission de l'employé, sauf en cas de licenciement constructif
- Licenciement pour faute
- Retraite
- Achèvement d'un contrat à durée déterminée
Calcul de la prime de licenciement
La prime de licenciement au Kenya est calculée en fonction de la durée de service de l'employé :
- L'employé a droit à au moins 15 jours de son salaire de base pour chaque année de service complétée.
Exemple de calcul de la prime de licenciement
Un employé travaillant depuis 5 ans avec un salaire mensuel de base de 50 000 KSh aurait droit à la prime de licenciement suivante :
- 15 jours de salaire / 30 jours dans un mois = 0,5
- 0,5 * 50 000 = 25 000 KSh par année de service
- 25 000 * 5 ans = 125 000 KSh de prime de licenciement totale.
Mettre fin à un contrat de travail au Kenya nécessite de respecter des directives légales spécifiques dictées par la Loi sur l'emploi de 2007 pour garantir l'équité et la conformité légale.
Types de Résiliation
Il existe plusieurs types de résiliation :
- Résiliation par préavis ou paiement en lieu de préavis : Un employeur peut mettre fin à un contrat en donnant le préavis requis ou en payant à l'employé une somme équivalente en lieu de préavis.
- Résiliation pour cause de redondance : Si un poste est supprimé pour des raisons économiques, structurelles ou technologiques valides, un employeur peut mettre fin à l'emploi pour cause de redondance.
- Licenciement sommaire : Un employeur peut licencier sommairement un employé sans préavis pour faute grave. Cependant, l'employeur doit clairement montrer qu'il a suivi une procédure équitable.
Procédure de Résiliation
La procédure de résiliation comprend :
- Raisons de la résiliation : L'employeur doit avoir des raisons valables et justifiables pour la résiliation, telles que la mauvaise performance, la faute, l'incapacité ou la redondance.
- Avis de considération : L'employeur doit donner à l'employé un avis écrit expliquant les raisons pour lesquelles il envisage la résiliation et doit inviter l'employé à une audience.
- Audience : L'employé a droit à une audience équitable, où il peut présenter sa version des faits. Il peut être accompagné par un collègue ou un représentant syndical.
- Décision et avis de résiliation : Après l'audience, l'employeur examine soigneusement toutes les informations et prend une décision. Si la résiliation est maintenue, un avis écrit de résiliation est émis, exposant les raisons.
Licenciement Sommaire
Le licenciement sommaire est autorisé en cas de faute grave, telle que :
- Négligence volontaire du devoir
- Fraude ou malhonnêteté
- Ivresse ou comportement désordonné au travail
- Violation habituelle du contrat
Même en cas de faute grave, l'employeur doit :
- Enquêter rapidement sur la faute alléguée
- Permettre à l'employé de s'expliquer
Notes Supplémentaires
- Tenue de registres : Les employeurs doivent conserver des registres détaillés du processus de résiliation, y compris la documentation relative aux raisons, aux audiences et à toute preuve considérée.
- Résiliation abusive : Les employés peuvent contester une résiliation abusive devant le Tribunal des relations de travail et de l'emploi.