Découvrez les structures salariales et les détails de la rémunération en Kenya
Comprendre les salaires compétitifs du marché au Kenya est crucial pour les employeurs et les employés. Un salaire compétitif attire les meilleurs talents, booste le moral des employés et réduit le turnover.
Les salaires compétitifs se réfèrent à des packages de rémunération qui sont à la hauteur ou dépassent le salaire moyen offert pour un poste spécifique au sein d'une industrie et d'une localisation géographique particulières. Cela va au-delà du simple salaire de base et englobe des avantages comme l'assurance santé, les congés payés et les opportunités de développement professionnel.
Plusieurs facteurs influencent les salaires compétitifs du marché au Kenya :
La politique de salaire minimum du Kenya, établie avant l'indépendance, est guidée par le Regulation of Wages and Conditions of Employment Act (Cap 229).
Le Kenya opère un système de salaire minimum à plusieurs niveaux, avec des taux variant en fonction de la localisation, du secteur et de l'occupation. Les travailleurs de Nairobi, Mombasa, Kisumu et Nakuru reçoivent des salaires minimums plus élevés par rapport à d'autres régions. Des salaires minimums distincts s'appliquent aux secteurs agricole et non-agricole. De plus, les salaires minimums sont catégorisés par niveau de compétence au sein de chaque secteur.
Les salaires minimums sont révisés et ajustés annuellement, entrant généralement en vigueur le 1er mai.
Le salaire minimum s'applique à tous les employés salariés âgés de 18 ans et plus travaillant dans le secteur formel. Cependant, il ne s'applique pas aux travailleurs indépendants.
L'Ordre de Modification du Règlement des Salaires (Général), publié annuellement par le Ministère du Travail, détaille les taux de salaire minimum. Cet Ordre spécifie les salaires minimums pour diverses professions dans différentes localisations.
Les primes et les indemnités sont des avantages supplémentaires que les employés reçoivent en plus de leur salaire de base. Elles peuvent être basées sur la performance ou statutaires, et elles varient d'une entreprise à l'autre.
Les primes basées sur la performance récompensent les employés pour avoir dépassé les objectifs ou atteint des buts spécifiques fixés par l'entreprise. Une autre prime courante est la prime du 13ème mois, une prime annuelle équivalente à un mois de salaire, souvent donnée comme récompense pour la performance globale de l'entreprise ou comme incitation à la fidélité.
Dans certains pays, comme le Kenya, la loi impose certaines indemnités que les employeurs doivent fournir. Une de ces indemnités est l'indemnité de temps supplémentaire, qui donne droit aux employés à une rémunération supplémentaire pour les heures travaillées au-delà des heures de travail standard.
Les indemnités non statutaires sont offertes à la discrétion de l'employeur et peuvent varier en fonction de l'entreprise, de l'industrie et du rôle de l'emploi. Voici quelques indemnités non statutaires couramment offertes :
La fréquence des paiements au Kenya varie en fonction du type d'emploi. Les travailleurs occasionnels, généralement embauchés pour des projets à court terme, reçoivent leur salaire à la fin de la journée de travail ou de la semaine de travail. Les employés permanents avec des contrats à durée indéterminée ont droit à des paiements mensuels, la date limite étant le dernier jour ouvrable du mois. Il est à noter que le concept de 13e mois (un paiement de bonus annuel) n'est pas courant au Kenya.
Une classification correcte des employés est cruciale pour un traitement précis de la paie et la conformité fiscale. Les lois du travail kényanes classent les employés en trois groupes : travailleurs permanents, travailleurs occasionnels et travailleurs sous contrat à durée déterminée. Une mauvaise classification des employés peut entraîner des pénalités fiscales pour les entreprises. L'Autorité fiscale du Kenya (KRA) applique les réglementations fiscales, et les employeurs doivent s'assurer de respecter les formulaires fiscaux appropriés en fonction de la classification des employés.
Une gestion efficace de la paie repose sur une tenue de dossiers méticuleuse. Les détails essentiels à inclure sont les informations sur les employés (nom complet, carte d'identité nationale kényane ou carte d'identité/passport pour les travailleurs étrangers), les données de paie (salaire brut, indemnités, déductions) et les feuilles de temps ou les registres de présence pour vérifier les heures de travail. Suivre ces pratiques garantit la transparence et minimise les erreurs dans la compensation des employés.
Respecter les délais de paie est primordial au Kenya. La Loi sur l'emploi dicte des délais spécifiques pour les paiements aux employés et les déclarations fiscales. Ne pas respecter les délais peut entraîner des pénalités et des conséquences juridiques pour les employeurs.
De nombreuses entreprises kényanes utilisent des logiciels de paie pour rationaliser le processus. Ces logiciels automatisent les calculs, les déductions et les déclarations fiscales, minimisant les erreurs et assurant la conformité.
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