Comprenez les éléments clés des contrats de travail en Kenya
En Kenya, la Loi sur l'emploi décrit quatre principaux types de contrats de travail qui peuvent être utilisés entre les employeurs et les travailleurs. Chaque type offre différents niveaux d'engagement et d'avantages.
Ce type de contrat ne spécifie pas de durée fixe d'emploi. Il est considéré comme un accord à durée indéterminée, souvent appelé poste permanent. La résiliation de ce contrat peut être initiée par l'une ou l'autre des parties en donnant un préavis écrit comme stipulé dans la Loi ou dans toute convention collective applicable.
Un contrat à durée déterminée définit une période d'emploi précise. Ce type d'accord convient aux postes temporaires ou aux projets avec une date de fin claire. Le contrat peut être renouvelé pour un mois supplémentaire si l'employé doit voyager pour des raisons professionnelles pendant la période initiale.
Cet accord est idéal pour des engagements à court terme axés sur l'accomplissement d'une tâche spécifique. La relation d'emploi se termine une fois la tâche terminée. Les employés sous ce type de contrat sont généralement payés à la fin de la tâche spécifique.
Les employés occasionnels sont employés sur une base quotidienne pour de courtes durées, ne dépassant pas 24 heures à la fois. Ce type d'accord convient aux besoins ponctuels ou pour couvrir les absences du personnel. Les employés occasionnels ne bénéficient généralement pas des mêmes avantages que les employés permanents ou temporaires.
Un contrat de travail est un document crucial qui décrit les termes et conditions de l'emploi, protégeant à la fois les employeurs et les employés. Au Kenya, il y a plusieurs clauses essentielles à considérer lors de la rédaction d'un contrat de travail.
Cette clause spécifie le poste offert, la date de début, et si le contrat est à durée déterminée ou indéterminée.
Cette clause définit clairement les devoirs et responsabilités de l'employé associés au poste.
Cette clause spécifie le salaire brut de l'employé, la fréquence de paiement, et toute déduction telle que les impôts et la sécurité sociale. Elle décrit également les avantages offerts, tels que l'assurance maladie, les contributions à la retraite, les indemnités de congé, et les primes.
Cette clause spécifie les heures de travail standard, la semaine de travail, et les procédures pour le paiement des heures supplémentaires.
Cette clause décrit la période de préavis requise pour la résiliation par l'employeur ou l'employé. Elle détaille les motifs de résiliation avec ou sans préavis, y compris les dispositions relatives aux indemnités de départ. Elle peut également inclure une clause décrivant comment les références seront fournies à la résiliation.
Cette clause clarifie la propriété de toute propriété intellectuelle créée par l'employé pendant son emploi.
Cette clause décrit l'obligation de l'employé de garder confidentielle toute information de l'employeur, secrets commerciaux, ou données des clients.
Cette clause spécifie le processus de résolution de tout différend découlant du contrat de travail.
Les périodes d'essai sont une caractéristique courante des contrats de travail au Kenya. Elles offrent une plateforme aux employeurs et aux employés pour évaluer l'adéquation au poste.
Selon la Loi sur l'emploi du Kenya, la période d'essai initiale ne peut pas dépasser six mois. Cependant, cette période peut être prolongée de six mois supplémentaires, mais uniquement avec le consentement de l'employé. Par conséquent, la période d'essai totale ne peut pas dépasser un an.
Pendant la période d'essai, les employeurs et les employés ont plus de flexibilité pour résilier le contrat de travail.
Conformément à l'article 42(1) de la Loi sur l'emploi, chaque partie peut résilier le contrat en donnant un préavis écrit de sept jours ou en payant à l'employé sept jours de salaire en lieu et place du préavis.
Les accords d'emploi au Kenya incorporent souvent des clauses de confidentialité et de non-concurrence pour protéger les intérêts commerciaux légitimes de l'employeur.
Les clauses de confidentialité visent à protéger les informations confidentielles de l'employeur, y compris les secrets commerciaux, les listes de clients et les données propriétaires. Ces clauses restreignent généralement les employés de divulguer ou d'utiliser ces informations sans autorisation, même après la fin de leur emploi. La loi kényane reconnaît la validité des clauses de confidentialité. Cependant, la Loi sur l'Emploi ou toute législation spécifique ne les aborde pas directement. Par conséquent, les principes généraux du droit des contrats s'appliquent, comme indiqué dans la Loi sur les Contrats (Cap 23 des Lois du Kenya).
Pour qu'une clause de confidentialité soit exécutoire, elle doit être :
Les clauses de non-concurrence restreignent la capacité d'un employé à travailler pour un concurrent ou à démarrer une entreprise concurrente pendant une certaine période après avoir quitté l'entreprise. Ces clauses sont régies par la Loi sur les Contrats en Restriction du Commerce (Cap 24 des Lois du Kenya). La loi reconnaît la validité des clauses de non-concurrence, mais seulement si elles sont raisonnables.
Le caractère raisonnable est évalué en fonction de plusieurs facteurs :
Les tribunaux kényans tendent à favoriser le droit d'un employé à gagner sa vie et peuvent déclarer une clause de non-concurrence inapplicable si elle est jugée excessivement restrictive. Par conséquent, les employeurs doivent rédiger soigneusement les clauses de non-concurrence pour s'assurer qu'elles sont raisonnables et protègent leurs intérêts légitimes sans entraver indûment les perspectives de carrière futures de l'employé.
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