Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Japon
Au Japon, les lois du travail ne spécifient pas de périodes de préavis particulières pour la résiliation de l'emploi. Au lieu de cela, ces exigences sont généralement déterminées par des contrats de travail individuels, des conventions collectives ou des pratiques établies par l'entreprise.
La plupart des contrats de travail japonais prévoient une période de préavis pour l'employeur et l'employé en cas de résiliation. La période de préavis peut varier en fonction de facteurs tels que le poste de l'employé, la durée de service et les normes de l'industrie. Les périodes de préavis sont généralement réciproques, ce qui signifie que la même durée de préavis s'applique à la fois à l'employeur et à l'employé. Les périodes de préavis courantes vont d'un mois à trois mois.
Dans les lieux de travail avec des syndicats, les conventions collectives peuvent déterminer les périodes de préavis pour la résiliation. Ces accords prévalent sur les termes énoncés dans les contrats de travail individuels.
Les politiques ou pratiques non écrites de l'entreprise peuvent informer les périodes de préavis, surtout s'il n'y a pas de clause spécifique dans le contrat de travail. Même si ce n'est pas légalement requis, fournir un préavis raisonnable est considéré comme une bonne pratique au Japon pour assurer une transition en douceur des responsabilités et minimiser les perturbations.
Il existe des situations limitées où une résiliation immédiate sans préavis peut être permise, mais celles-ci sont basées sur des violations graves du contrat par l'une ou l'autre des parties. Pour les employeurs, cela pourrait inclure une faute grave de l'employé ou un absentéisme sans raison justifiable. Pour les employés, cela pourrait impliquer un changement unilatéral des conditions de travail essentielles par l'employeur sans accord ou le non-paiement des salaires par l'employeur.
Au Japon, il n'y a pas d'indemnité de départ statutaire imposée par la loi. Cependant, il est courant que les employeurs offrent une indemnité de départ lors de la résiliation.
Plusieurs facteurs influencent la réception d'une indemnité de départ par un employé et le montant offert :
Il n'existe pas de formule fixe pour calculer l'indemnité de départ au Japon. Les montants sont généralement négociés entre l'employeur et l'employé lors du processus de résiliation. Voici une ligne directrice générale :
Note importante : L'acceptation de l'indemnité de départ peut signifier l'accord à la résiliation et renoncer au droit de contester le licenciement devant un tribunal. Il est crucial de consulter un avocat si l'on envisage une action en justice.
Certaines entreprises peuvent offrir des avantages supplémentaires dans le cadre d'un package de départ, tels que la continuation de l'assurance santé ou des services de reclassement.
La résiliation d'un contrat de travail au Japon suit une approche coopérative et axée sur les relations, en se concentrant sur l'obtention d'un accord mutuel entre l'employeur et l'employé.
La partie initiatrice, employeur ou employé, fournit un avis écrit à l'autre partie. Cela se fait conformément à la période de préavis convenue stipulée dans le contrat de travail, la convention collective ou la pratique établie de l'entreprise.
Pendant la période de préavis, des discussions concernant la résiliation ont lieu. Cela peut impliquer le transfert des responsabilités, les congés payés non utilisés et le retour des biens de l'entreprise. Un accord de règlement formalisant les termes de la résiliation est souvent négocié et signé par les deux parties.
Le dernier jour de travail, les tâches administratives comme le retour des biens de l'entreprise et l'achèvement des procédures de transfert sont finalisées.
Après la date de résiliation, les options de continuation de l'assurance maladie offertes par l'employeur peuvent entrer en vigueur, et les allocations de chômage peuvent devenir disponibles pour l'employé.
Bien que non requis par la loi, fournir des raisons écrites pour la résiliation est considéré comme une bonne pratique au Japon. La résiliation doit être conforme au principe de bonne foi. Un licenciement jugé injuste ou discriminatoire peut être contesté devant les tribunaux du travail. Il est recommandé de consulter un avocat spécialisé en droit du travail pour naviguer dans les résiliations complexes ou s'il y a des préoccupations concernant l'équité du processus.
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