Explorez les droits des travailleurs et les protections légales en Iran
En Iran, la résiliation des contrats de travail est régie par un cadre juridique strict. La Loi iranienne sur le travail (Loi n° 1 de 1996) stipule que les contrats de travail ne peuvent être résiliés que dans certaines circonstances. Celles-ci incluent le décès ou la retraite de l'employé, l'incapacité totale de l'employé, l'expiration d'un contrat de travail à durée déterminée, l'achèvement d'une tâche spécifique dans un contrat de travail temporaire, et la démission de l'employé avec un préavis approprié. Il est important de noter que les employeurs ne peuvent pas licencier unilatéralement les employés en dehors de ces motifs légaux.
Lorsque le licenciement est légal en fonction des raisons mentionnées ci-dessus, des procédures spécifiques doivent être respectées. Si le licenciement est dû à une faute de l'employé ou à une violation des règlements de l'entreprise, l'employeur doit fournir des avertissements écrits et suivre un processus disciplinaire documenté avant la résiliation. En cas de licenciement pour cause de redondance ou de raisons économiques, l'employeur est tenu d'obtenir l'approbation du Conseil islamique du travail ou du Conseil discrétionnaire du travail. Ces organismes évalueront la légitimité de la redondance et veilleront à un traitement équitable des employés.
La période de préavis requise pour le licenciement peut varier en fonction des circonstances et du contrat de l'employé. Cependant, la loi iranienne sur le travail insiste sur la fourniture d'un préavis raisonnable pour permettre aux employés de trouver un emploi alternatif.
En cas de résiliation légale d'un contrat de travail, les employeurs sont tenus de fournir une indemnité de départ à l'employé. Le montant de l'indemnité de départ est calculé en fonction du dernier salaire de l'employé et de la durée de son service. Plus précisément, un mois de salaire pour chaque année de service est mandaté pour les employés ayant complété au moins un an de service.
La Constitution de l'Iran consacre le principe de non-discrimination, mais le cadre juridique du pays pour lutter contre la discrimination reste limité. L'absence de lois robustes et spécifiques crée un environnement où les individus appartenant à des groupes minoritaires peuvent faire face à des désavantages significatifs.
La loi iranienne ne dispose pas d'une législation anti-discrimination complète qui énumère explicitement toutes les caractéristiques protégées. Cependant, plusieurs dispositions et principes juridiques abordent les questions de discrimination :
Malgré les limitations de la loi, les individus qui subissent des discriminations en Iran disposent de quelques voies de recours potentielles :
Les employeurs en Iran ont l'obligation générale de créer un environnement de travail exempt de discrimination. Cependant, l'absence d'un cadre législatif clair rend difficile de tenir les employeurs responsables d'actes spécifiques de discrimination.
La loi iranienne sur le travail établit des directives concernant les heures de travail, les périodes de repos et les considérations ergonomiques pour garantir un environnement de travail équilibré.
Le Code du travail iranien (Loi n° 1 de 1996) impose une semaine de travail standard de 44 heures, réparties sur six jours ouvrables. Cela se traduit par une moyenne de 7,33 heures par jour.
Les heures supplémentaires sont autorisées avec des limitations :
Les réglementations iraniennes mettent l'accent sur les périodes de repos pour le bien-être des employés :
Congés Annuels : De plus, les travailleurs iraniens ont droit à des congés payés annuels, dont la durée minimale varie en fonction de leur ancienneté.
Bien qu'il n'existe pas de réglementation unique dédiée à l'ergonomie en Iran, le Code du travail promeut un environnement de travail sûr :
L'Iran donne la priorité à la sécurité au travail grâce à un ensemble de réglementations définies dans le Code du travail (Loi n° 1 de 1996). Ce cadre établit des obligations claires pour les employeurs, protège les droits des employés et attribue des responsabilités d'application à des organismes gouvernementaux spécifiques.
Le Code du travail met l'accent sur la responsabilité de l'employeur de créer un environnement de travail sûr et sain. Les principales obligations des employeurs incluent :
Les employés iraniens bénéficient d'un ensemble de droits bien définis dans le cadre de la SST :
Ces droits permettent aux employés de participer activement au maintien d'un environnement de travail sûr.
La responsabilité principale de l'application des réglementations SST en Iran incombe au Ministère du Travail et des Affaires Sociales (MOLSA). Le MOLSA accomplit ces tâches par l'intermédiaire de ses départements dédiés :
Ces départements travaillent ensemble pour assurer une approche globale de l'application de la sécurité au travail et promouvoir une culture de prévention.
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