Découvrez les politiques de travail à distance et les aménagements flexibles en Colombie
La loi 2121 de 2021 définit le travail à distance comme l'exécution d'un contrat de travail entièrement par le biais des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) ou d'autres moyens permettant la prestation de services à distance. Les aspects clés incluent :
La loi 1221 de 2008 permettait des accords de télétravail préexistants avec une certaine flexibilité sur les horaires de travail, tandis que la loi 2121 fournit un cadre plus complet.
L'employeur est responsable de fournir les outils et équipements nécessaires pour que l'employé puisse accomplir ses tâches à distance, sauf accord contraire. Cela peut inclure un ordinateur, un accès à Internet, des licences de logiciels et tout matériel spécifique requis pour le poste. D'autre part, les employés sont responsables de maintenir un espace de travail adéquat avec une connexion Internet fiable, comme convenu avec l'employeur.
Les employeurs doivent inclure les travailleurs à distance dans leurs programmes de santé et de sécurité au travail et s'assurer que leur espace de travail est conforme aux normes ergonomiques.
Le calendrier de travail maximum doit être respecté, mais avec une flexibilité dans les horaires quotidiens. Les employés ont le droit de se déconnecter en dehors des heures de travail, sauf pour les postes de confiance et de gestion. Les employeurs sont également tenus de fournir une formation adéquate sur les procédures de travail à distance et les outils de communication pour améliorer la productivité et le bien-être des employés.
Le travail à temps partiel est un arrangement de travail flexible où les employés travaillent selon un horaire réduit par rapport à une semaine de travail standard à temps plein. Ces employés ont droit à un salaire et à des avantages proportionnels basés sur leurs heures de travail par rapport à un équivalent à temps plein. Ce type de travail est établi en vertu du Code du travail substantiel colombien.
Le temps flexible est un autre arrangement de travail flexible où les employés ont de la flexibilité dans leur horaire de travail quotidien à l'intérieur d'heures de base prédéterminées, tant que le total des heures de travail pour la semaine est respecté. La journée de travail est divisée en heures de base où tout le monde doit être présent et en heures flexibles où les employés peuvent ajuster leur horaire. Cela nécessite un accord écrit entre l'employeur et l'employé décrivant les heures de base, les heures flexibles et la durée de la semaine de travail.
Le partage d'emploi est un arrangement de travail flexible où deux employés ou plus partagent les responsabilités d'un seul poste à temps plein, en divisant les heures de travail et le salaire proportionnellement. Les tâches doivent être divisibles et compatibles avec le partage d'emploi, et un accord écrit décrivant les responsabilités, les horaires et la rémunération est requis pour chaque employé impliqué.
En termes d'équipement et de remboursements de frais, le Ministère du Travail colombien n'a pas émis de réglementations spécifiques pour les arrangements de travail flexibles. Cependant, les employeurs et les employés peuvent établir des accords sur ces questions dans leurs contrats de travail ou leurs politiques internes. En l'absence d'accords spécifiques, les employeurs ne sont généralement pas responsables de fournir l'équipement ou de rembourser les frais engagés par les employés pour accomplir leurs tâches dans le cadre de tout arrangement de travail flexible.
Les employeurs sont responsables de la mise en œuvre de mesures techniques et organisationnelles appropriées pour protéger toutes les données qu'ils traitent, y compris les données des employés et les informations de l'entreprise. Cela inclut la protection contre l'accès non autorisé, la divulgation, l'altération ou la destruction.
Les données des employés ne peuvent être collectées que pour des raisons professionnelles légitimes et avec le consentement éclairé de l'employé. Les employeurs doivent être transparents sur les types de données collectées, le but de la collecte et qui y aura accès.
Les employeurs sont tenus de fournir une politique de confidentialité facilement accessible informant les employés des pratiques de gestion des données. En cas de violation de données, les employeurs doivent en informer les personnes concernées.
Les employés ont le droit d'accéder à leurs données personnelles détenues par l'employeur et de demander des corrections si elles sont inexactes.
Dans certains cas, les employés peuvent avoir le droit de se retirer de certaines pratiques de collecte de données ou de retirer le consentement précédemment donné.
Les employeurs doivent fournir ou approuver des appareils sécurisés pour le travail à distance. Cela inclut la mise en place de mots de passe forts, le chiffrement des données sensibles et une connexion Internet sécurisée pour les employés.
Mettre en œuvre des contrôles d'accès pour restreindre l'accès aux données de l'entreprise uniquement au personnel autorisé, selon le principe du moindre privilège. L'authentification multi-facteurs peut être une mesure de sécurité supplémentaire.
Les employeurs doivent collecter et stocker uniquement la quantité minimale de données nécessaire à des fins professionnelles légitimes. Cela réduit le risque de violations de données et simplifie la conformité.
Fournir une formation régulière aux employés sur les meilleures pratiques en matière de sécurité des données, y compris la sensibilisation au phishing, l'hygiène des mots de passe et les pratiques de travail à distance sécurisées.
Développer un plan de réponse aux violations de données, y compris les procédures de notification, les mesures de récupération des données et les obligations de signalement aux autorités compétentes.
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