Explorez les droits des travailleurs et les protections légales en Seychelles
Aux Seychelles, il existe plusieurs raisons valables pour qu'un employeur résilie légalement le contrat d'un employé. Celles-ci incluent une faute professionnelle, telle que des violations graves de la discipline comme l'insubordination, le vol, la violence ou la négligence grave. Le licenciement économique, dû à des difficultés économiques ou à une restructuration au sein d'une entreprise, est une autre raison valable. L'incapacité, qui inclut la maladie, le handicap ou une mauvaise performance affectant de manière significative la capacité de l'employé à accomplir ses tâches, peut également entraîner une résiliation. Enfin, l'expiration d'un contrat à durée déterminée met naturellement fin à l'emploi.
La Loi sur l'emploi des Seychelles de 1995 décrit les règles relatives aux contrats de travail et aux licenciements. Elle met l'accent sur l'importance d'un processus équitable et dû. Les employeurs doivent suivre un processus équitable avant de procéder à un licenciement, ce qui inclut la fourniture d'une raison écrite pour la résiliation, une opportunité pour l'employé de se défendre et la possibilité de faire appel de la décision.
Les périodes de préavis pour la résiliation aux Seychelles dépendent du statut de l'employé tel que décrit dans la Loi sur l'emploi de 1995. Un travailleur occasionnel nécessite un préavis d'un jour, un travailleur en période d'essai nécessite un préavis de sept jours, un travailleur seychellois sous contrat continu nécessite un préavis d'un mois, et un travailleur non seychellois (ni occasionnel ni en période d'essai) nécessite une période de préavis spécifiée dans le contrat de travail, ou un préavis d'un mois si aucune période n'est convenue dans le contrat.
La loi seychelloise impose une indemnité de licenciement dans certaines conditions de résiliation. La Loi sur l'emploi de 1995 stipule que si la résiliation est due à un licenciement économique ou à la faute de l'employeur, l'employé a droit à une indemnité de licenciement calculée à cinq sixièmes d'un jour de salaire pour chaque mois complet de service pour les contrats continus, et au double de ce taux pour les contrats à durée déterminée. Si la résiliation est imputable à l'employé, l'employeur peut fournir une indemnité de licenciement réduite ou aucune indemnité, à la discrétion d'un agent compétent désigné.
Aux Seychelles, les principaux cadres juridiques qui protègent contre la discrimination incluent la Constitution des Seychelles et la Loi sur l'emploi de 1995. L'article 27 de la Constitution garantit les droits et libertés fondamentaux, y compris le droit à l'égalité devant la loi et à la protection égale. Il interdit également explicitement la discrimination sur divers motifs. La Loi sur l'emploi de 1995 interdit la discrimination dans tous les aspects de l'emploi.
Les caractéristiques spécifiques protégées par ces lois incluent la race, la couleur, le sexe, le handicap, le statut VIH/SIDA, la religion, l'opinion politique, l'origine nationale, l'origine sociale, l'orientation sexuelle et l'identité de genre.
Si une personne subit une discrimination aux Seychelles, elle dispose de plusieurs mécanismes de réparation. La plupart des lieux de travail ont une procédure de grief décrite dans un manuel de l'employé ou un contrat. La première étape consiste généralement à déposer une plainte formelle au sein de l'organisation. Le Tribunal de l'emploi traite un volume important de litiges liés à l'emploi, y compris les réclamations pour discrimination. Dans certains cas, une personne peut choisir de contourner le Tribunal de l'emploi et de déposer une réclamation directement auprès du système judiciaire civil des Seychelles.
Les employeurs aux Seychelles ont l'obligation légale de respecter les lois anti-discrimination. Leurs principales responsabilités incluent la mise en œuvre de politiques anti-discrimination, la fourniture aux employés d'une formation continue sur la loi anti-discrimination, les politiques de l'entreprise et la conduite appropriée, la garantie que les processus de recrutement et d'embauche sont objectifs et exempts de toute forme de biais, la promotion d'une culture de travail où le respect, la dignité et l'égalité sont activement encouragés, et l'établissement de procédures pour traiter rapidement et équitablement les plaintes de discrimination au sein du lieu de travail.
Aux Seychelles, la Loi sur l'emploi (1990) et le Règlement sur les conditions d'emploi (1991) fixent les normes minimales pour les conditions de travail.
La semaine de travail standard est de 40 heures, du lundi au vendredi. Le nombre maximum d'heures de travail quotidien est de 8 heures. Les heures supplémentaires sont autorisées avec le consentement de l'employé et doivent être compensées conformément aux règlements de rémunération supplémentaires.
Les employés ont droit à un minimum d'une heure pour le déjeuner. Bien que les règlements ne prévoient pas explicitement de courtes pauses tout au long de la journée de travail, elles sont encouragées.
Bien que les règlements ne mentionnent pas spécifiquement les exigences ergonomiques, les employeurs sont généralement tenus d'assurer la santé, la sécurité et le bien-être de leurs employés au travail. Cela pourrait être interprété comme une exigence pour les employeurs de fournir un environnement de travail raisonnablement ergonomique afin de prévenir l'inconfort et les blessures.
Les Seychelles s'engagent à garantir un environnement de travail sûr pour tous les employés, avec le Décret sur la Sécurité et la Santé au Travail (OSHD) servant de pierre angulaire pour les réglementations en matière de santé et de sécurité au travail. Ce décret détaille les responsabilités des employeurs et des employés et met en place des mécanismes d'application.
L'OSHD place une responsabilité significative sur les employeurs pour assurer un environnement de travail sûr. Certaines des principales obligations des employeurs incluent :
L'OSHD donne également aux employés des droits concernant la santé et la sécurité au travail :
Le Ministère de l'Emploi et des Affaires Sociales (MESA) est l'organisme gouvernemental principal responsable de l'application de l'OSHD. Le MESA a le pouvoir de nommer des agents de sécurité et de santé au travail pour effectuer des inspections sur le lieu de travail et faire respecter les réglementations. Ces agents peuvent émettre des avis d'amélioration exigeant des employeurs qu'ils remédient aux déficiences en matière de sécurité et prendre des mesures d'application en cas de non-conformité.
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