Découvrez les politiques de travail à distance et les aménagements flexibles en Égypte
L'Égypte ne dispose actuellement pas d'un cadre juridique complet spécifiquement pour le travail à distance. Cependant, les réglementations existantes et les développements récents offrent quelques orientations. La Loi sur le travail (Loi n° 35 de 1960) établit les droits généraux des employés et les conditions de travail, mais ne traite pas explicitement des arrangements de travail à distance. La Loi contre la cybercriminalité (Loi n° 175 de 2018) se concentre sur les mesures de cybersécurité, avec des implications potentielles pour le travail à distance. La loi souligne indirectement la responsabilité de l'employeur de mettre en œuvre des mesures de sécurité des données appropriées pour protéger les informations de l'entreprise (Article 6).
Le gouvernement égyptien envisage de développer des réglementations spécifiques pour le travail à distance. Ces réglementations pourraient aborder des aspects tels que les contrats de travail pour le travail à distance, les heures et horaires de travail, et les protocoles de sécurité des données. En l'absence d'exigences légales spécifiques, les contrats de travail écrits deviennent encore plus cruciaux pour les arrangements de travail à distance. Ces contrats devraient clairement définir les termes convenus, y compris les heures de travail spécifiques et l'horaire, les méthodes de communication, les procédures d'évaluation des performances, et les protocoles de sécurité des données.
Bien que des progrès soient réalisés, l'infrastructure technologique de l'Égypte présente des défis pour le travail à distance généralisé. L'accès à Internet haut débit est concentré dans les zones urbaines. La connectivité peut être inégale dans les régions rurales, entravant un travail à distance sans faille. Les taux de littératie numérique parmi la main-d'œuvre nécessitent un développement supplémentaire pour soutenir un environnement de travail à distance robuste.
Même sans un cadre juridique complet, les employeurs cherchant à mettre en œuvre des arrangements de travail à distance réussis devraient considérer ces meilleures pratiques :
La Loi sur le travail égyptienne (Loi n° 35 de 1960) fournit une base pour les droits des employés et les conditions de travail, mais elle ne contient pas de réglementations spécifiques pour tous les arrangements de travail flexibles. La semaine de travail standard est de 48 heures, avec un maximum de 8 heures par jour (hors pauses). Ce cadre peut être adapté pour accueillir des arrangements de travail à temps partiel par le biais de contrats de travail.
La Loi sur le travail ne mentionne pas explicitement les horaires flexibles ou le partage d'emploi. Cependant, les articles concernant les horaires de travail modifiés pourraient être interprétés pour englober ces arrangements par des accords entre employeurs et employés. Une communication claire et des contrats bien définis sont cruciaux pour ces interprétations.
En l'absence de réglementations spécifiques pour toutes les options de travail flexibles, les contrats de travail écrits deviennent encore plus cruciaux. Ces contrats devraient clairement définir les termes convenus pour toute option de travail flexible, y compris :
La Loi sur le travail n'oblige pas les employeurs à fournir de l'équipement ou à rembourser les frais liés aux arrangements de travail flexibles. Les accords dans les contrats de travail peuvent aborder la fourniture d'équipement et les remboursements de frais (par exemple, l'accès à Internet) pour toute option de travail flexible, en tenant compte des besoins de l'employé et des capacités de l'employeur.
Le cadre juridique de la protection des données et de la vie privée dans le travail à distance en Égypte est encore en évolution. Actuellement, il n'existe pas de lois explicites régissant la protection des données et la vie privée pour les arrangements de travail à distance. Cependant, la récente loi sur la protection des données personnelles en Égypte (Loi n° 151/2020) et la loi sur la cybercriminalité (Loi n° 175 de 2018) fournissent une base pour les mesures de protection des données et de cybersécurité, qui ont des implications potentielles pour le travail à distance.
La loi sur la protection des données personnelles en Égypte énonce des principes tels que la limitation de la finalité, la minimisation des données et les mesures de sécurité, que les employeurs doivent prendre en compte lors de la gestion des données des employés à distance. La loi sur la cybercriminalité met indirectement en évidence la responsabilité de l'employeur de mettre en œuvre des mesures de sécurité des données appropriées pour protéger les systèmes d'information.
En l'absence de réglementations spécifiques pour la confidentialité des données de travail à distance, les employeurs doivent mettre en œuvre de manière proactive des mesures pour protéger la sécurité et la confidentialité des données des employés à distance. Ces mesures incluent l'établissement de protocoles clairs de sécurité des données, la formation des employés à distance sur les meilleures pratiques en matière de sécurité des données, la transparence sur les données collectées et leur utilisation prévue, l'utilisation de plateformes de communication sécurisées et le développement d'un plan de réponse aux incidents.
Actuellement, il n'existe pas de lois explicites accordant aux employés à distance des droits spécifiques concernant l'accès ou l'effacement des données en Égypte. Cependant, la Constitution garantit des droits et libertés fondamentaux, qui pourraient être interprétés comme incluant un droit à la vie privée. La loi sur la protection des données personnelles établit des droits généraux de protection des données personnelles, qui pourraient être interprétés comme s'appliquant aux scénarios de travail à distance à l'avenir. Le développement de réglementations spécifiques sur la protection des données dans le cadre juridique pourrait introduire des droits clairs pour les employés concernant l'accès, la rectification et l'effacement des données dans le contexte du travail à distance.
Les employeurs doivent collecter et stocker uniquement les données minimales nécessaires aux fonctions de travail à distance, crypter les données sensibles à la fois au repos et en transit, mettre en œuvre des contrôles d'accès stricts aux données et systèmes de l'entreprise, maintenir des sauvegardes régulières des données et fournir des appareils émis par l'entreprise avec des paramètres de sécurité préconfigurés si applicable. Les employés à distance partagent également la responsabilité de la sécurité des données en utilisant des mots de passe forts, en étant conscients des types de données qu'ils accèdent et manipulent à distance, et en signalant rapidement toute violation suspectée des données à leur employeur.
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