Comprenez les éléments clés des contrats de travail en Égypte
En Égypte, la loi sur le travail permet trois principaux types de contrats de travail entre les employeurs et les employés. Chaque type a son propre ensemble de règles qui régissent sa durée et sa résiliation.
Un contrat à durée indéterminée, tel que stipulé à l'article 110 de la loi sur le travail, n'a pas de date de fin prédéterminée. Ce type de contrat offre un emploi continu jusqu'à ce que l'employeur ou l'employé décide de le résilier. Cependant, si l'employeur souhaite résilier le contrat, il doit fournir une justification basée sur des raisons telles que l'inefficacité ou la mauvaise conduite de l'employé.
Un contrat à durée déterminée, tel que défini par la loi égyptienne sur le travail, spécifie une durée fixe pour la relation de travail. Cette durée peut être de n'importe quelle longueur convenue par les deux parties, sans durée minimale imposée par la loi. À l'expiration de la date prévue, le contrat se termine automatiquement sans nécessiter de formalités supplémentaires ni de compensation.
Ce type de contrat de travail est établi pour l'accomplissement d'un projet ou d'une tâche spécifique. Similaire à un contrat à durée déterminée, la relation de travail se termine à l'achèvement du travail désigné.
En Égypte, un contrat de travail complet et juridiquement solide doit incorporer plusieurs clauses clés pour garantir la clarté des attentes et protéger à la fois l'employeur et l'employé conformément à la Loi du Travail égyptienne.
Le contrat doit clairement identifier à la fois l'employeur et l'employé, y compris leurs noms complets, adresses, et, pour l'employé, son numéro de sécurité sociale si applicable.
Une description détaillée des tâches et responsabilités de l'employé doit être fournie. Cela permet de clarifier les performances attendues et aide à gérer les désaccords potentiels. Le contrat doit également spécifier le lieu de travail principal où l'employé exercera ses fonctions.
Le contrat doit indiquer clairement s'il s'agit d'un contrat à durée indéterminée (sans date de fin fixée) ou d'un contrat à durée déterminée (avec une date de fin prédéterminée) comme indiqué dans l'Article 110 de la Loi du Travail.
Le contrat doit spécifier la rémunération de l'employé, y compris le montant du salaire de base, la devise et la fréquence de paiement (par exemple, mensuel). Tout avantage supplémentaire offert par l'employeur, tel que l'assurance santé, les indemnités de transport ou les congés payés, doit être clairement indiqué.
Le contrat doit établir le délai de préavis requis pour la résiliation par l'une ou l'autre des parties, conformément aux stipulations de la Loi du Travail. Cela assure une transition en douceur et protège les intérêts des deux parties. Le contrat peut également bénéficier de la définition de circonstances spécifiques pouvant conduire à la résiliation par l'une ou l'autre des parties (par exemple, faute, redondance).
Le contrat peut établir une méthode préférée pour résoudre tout conflit pouvant survenir pendant l'emploi, comme la médiation ou l'arbitrage.
Conformément à l'Article 32 de la Loi du Travail, les contrats de travail en Égypte doivent être rédigés en arabe. Trois copies du contrat sont requises - une pour chaque partie (employeur, employé) et une troisième pour soumission à l'Office des Assurances Sociales.
La loi égyptienne sur le travail permet aux employeurs d'incorporer une période d'essai dans les contrats de travail. Cette période d'essai est conçue pour évaluer la compatibilité d'un employé avec le rôle et la culture de l'entreprise avant d'établir un engagement complet.
Bien qu'une période d'essai puisse être bénéfique, elle n'est pas obligatoire dans les contrats de travail égyptiens. Les employeurs doivent considérer les avantages et les éventuels inconvénients avant de l'incorporer dans l'accord.
Les clauses de confidentialité et de non-concurrence sont souvent incluses dans les contrats de travail égyptiens pour protéger les intérêts commerciaux légitimes de l'employeur. Cependant, pour garantir leur applicabilité, des considérations juridiques spécifiques doivent être prises en compte.
Les clauses de confidentialité sont conçues pour protéger les secrets commerciaux de l'employeur, les listes de clients et d'autres informations sensibles contre toute divulgation non autorisée par les employés. Bien que le Code du travail égyptien n'aborde pas explicitement les clauses de confidentialité, l'article 69 interdit aux employés de divulguer les secrets de l'employeur, ce qui pourrait leur causer un préjudice. Le Code pénal égyptien pénalise également une telle divulgation par une peine d'emprisonnement ou des amendes.
Pour qu'une clause de confidentialité soit applicable, elle doit clairement définir quelles informations sont considérées comme confidentielles et les limitations concernant l'utilisation ou la divulgation par l'employé.
Les clauses de non-concurrence visent à limiter la capacité d'un employé à travailler pour un concurrent ou à créer une entreprise concurrente après avoir quitté la société. La loi égyptienne impose des limitations raisonnables sur les clauses de non-concurrence. Ces limitations incluent :
Contrairement à certaines juridictions, la loi égyptienne n'exige pas de compensation pour les employés soumis à une clause de non-concurrence. Cependant, offrir une compensation financière peut renforcer l'applicabilité de la clause.
Les clauses de confidentialité et de non-concurrence doivent être manifestement nécessaires pour protéger les intérêts commerciaux légitimes de l'employeur et ne pas restreindre de manière excessive la capacité de l'employé à travailler. Les tribunaux égyptiens privilégient le droit des employés à travailler et à gagner leur vie. Les restrictions déraisonnables dans ces clauses sont susceptibles d'être annulées.
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