Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Éthiopie
En Éthiopie, la Proclamation sur le Travail n° 1156/2019 définit les exigences légales concernant les délais de préavis lors de la résiliation d'un contrat de travail. La période de préavis requise est déterminée par la durée de service d'un employé après avoir terminé sa période d'essai.
La Proclamation stipule les périodes de préavis suivantes :
Il est important de noter que ces périodes de préavis s'appliquent aux résiliations initiées par l'employeur comme par l'employé, avec quelques exceptions.
La Proclamation décrit également des situations où les périodes de préavis standard peuvent ne pas s'appliquer :
La Proclamation souligne également l'importance de fournir un avis écrit spécifiant les raisons de la résiliation et la date d'effet. De plus, l'employeur peut choisir de payer à l'employé son salaire pour la période de préavis au lieu de l'obliger à travailler pendant cette période.
La prime de licenciement en Éthiopie est régie par la Proclamation du Travail n° 1156/2019. Cette législation décrit les circonstances dans lesquelles une prime de licenciement est due et comment elle est calculée.
La prime de licenciement est généralement payable dans les situations suivantes :
La prime de licenciement n'est généralement pas payable dans les circonstances suivantes :
Si un employé est éligible à la prime de licenciement, le montant est calculé en fonction de la durée de service continu conformément à l'article 33 :
Des dispositions spécifiques dans les conventions collectives peuvent améliorer les droits à la prime de licenciement au-delà de ce qui est prévu dans la Proclamation du Travail.
La cessation d'emploi en Éthiopie est régie par la Proclamation du Travail n° 1156/2019. Ce processus est structuré et implique plusieurs étapes clés et considérations juridiques.
Dans la plupart des cas, les employeurs et les employés sont tenus de fournir un préavis de cessation. Bien qu'un préavis verbal initial soit acceptable, il doit être suivi d'un préavis écrit. Ce document écrit doit détailler les raisons de la cessation et la date d'effet. Alternativement, un employeur ou un employé peut choisir de renoncer à la période de préavis et de faire un paiement en lieu et place du préavis.
La Proclamation du Travail énonce des raisons valables pour qu'un employeur initie une cessation. Celles-ci incluent la redondance, l'incapacité à effectuer le travail, les exigences opérationnelles et l'inconduite. En cas d'inconduite, des violations graves du contrat de travail ou des politiques de l'entreprise peuvent justifier la cessation. Cependant, pour les cas moins graves, l'employeur doit d'abord suivre un processus disciplinaire progressif.
Un employeur peut licencier sommairement un employé sans préavis uniquement dans des cas très limités d'inconduite grave, tels que le vol, la violence ou l'insubordination grave. Même dans ces cas, l'employeur doit donner à l'employé l'occasion de répondre aux allégations avant de prendre la décision finale.
Les employés qui estiment que leur cessation a été abusive peuvent saisir la Commission des Relations de Travail. Si la Commission juge le licenciement abusif, elle peut ordonner la réintégration, une indemnisation ou d'autres recours.
Les termes spécifiques du contrat de travail peuvent prévoir des périodes de préavis plus longues ou des indemnités de départ améliorées par rapport au minimum fixé par la Proclamation. De plus, les dispositions des accords collectifs peuvent influencer de manière significative les procédures de cessation.
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