Découvrez les politiques de travail à distance et les aménagements flexibles en Corée du Nord
La Corée du Nord, avec son contrôle centralisé et ses politiques isolationnistes, offre peu de place au concept de travail à distance tel qu'il est pratiqué ailleurs. Cependant, des événements récents impliquant des travailleurs informatiques nord-coréens soulignent le potentiel d'une zone grise dans ce domaine. Cet article se penchera sur les aspects juridiques, les limitations de l'infrastructure et les considérations des employeurs concernant le travail à distance en Corée du Nord.
Le droit du travail nord-coréen privilégie le contrôle de l'État sur l'emploi. La Loi Socialiste du Travail de 1997 définit les droits et devoirs des travailleurs, mais ne mentionne pas les arrangements de travail à distance. Cette absence de cadre juridique crée une incertitude pour les employeurs et les potentiels travailleurs à distance.
Un accès généralisé à Internet est une condition préalable au travail à distance. Cependant, la Corée du Nord possède l'un des environnements Internet les plus restreints au monde. La plupart des citoyens ont un accès limité ou inexistant à un réseau mondial, s'appuyant plutôt sur un intranet contrôlé par l'État. Ce manque de connectivité entrave sévèrement la faisabilité du travail à distance pour la plupart des professions.
En l'absence de politiques de travail à distance codifiées, les responsabilités des employeurs dans ce domaine restent indéfinies. Des questions comme la réglementation des heures de travail, les protocoles de sécurité des données et les canaux de communication ne seraient pas du tout abordées dans un cadre formel.
Cependant, les récents rapports de travailleurs informatiques nord-coréens travaillant en freelance pour des entreprises internationales soulèvent des questions sur les pratiques de travail à distance non officielles. Celles-ci impliqueraient probablement :
L'économie planifiée de la Corée du Nord offre des opportunités minimales pour les arrangements de travail flexibles courants dans de nombreux pays. Voici un aperçu du travail à temps partiel, des horaires flexibles, du partage d'emploi et du télétravail dans le contexte nord-coréen :
La Loi sur le Travail Socialiste de 1997 envisage l'emploi à temps plein comme la norme. Il n'existe aucune disposition définissant des règlements ou des droits spécifiquement pour les travailleurs à temps partiel. Cela suggère que le travail à temps partiel pourrait exister dans des cas de niche pour répondre à des besoins spécifiques, mais il ne serait pas une catégorie d'emploi reconnue ou répandue.
La Loi sur le Travail impose une semaine de travail standard avec des heures de travail quotidiennes spécifiques. Le concept d'horaires flexibles, qui permet aux employés d'ajuster leur horaire de travail dans des paramètres définis, est absent de la législation du travail nord-coréenne.
Les emplois en Corée du Nord sont généralement assignés par l'État, avec un choix individuel limité. Ce système rend le partage d'emploi, où deux individus partagent les responsabilités d'un poste à temps plein, hautement improbable.
Le télétravail repose sur un accès internet fiable. Comme la Corée du Nord dispose d'un environnement internet fortement restreint avec un accès limité pour la plupart des citoyens, le télétravail généralisé n'est tout simplement pas envisageable.
En raison de la nature limitée des arrangements de travail flexibles, il n'existe pas de politiques établies concernant la fourniture d'équipement ou le remboursement des dépenses pour ces scénarios hypothétiques. L'État équipe probablement les travailleurs dans les professions désignées avec les outils nécessaires pour leurs emplois assignés.
En Corée du Nord, où les arrangements formels de travail à distance sont presque inexistants, les considérations de protection des données et de confidentialité pour les employés à distance deviennent une discussion théorique. Cependant, dans le but d'explorer les meilleures pratiques, plongeons dans le scénario hypothétique du travail à distance existant en Corée du Nord.
La Corée du Nord ne dispose pas d'un cadre juridique pour la protection des données et la confidentialité. Il n'y a pas d'obligations établies pour les employeurs concernant la sécurité des données ou les droits des employés dans un contexte de travail à distance. La loi sur le travail offre des droits généraux aux travailleurs, mais la confidentialité des données n'est pas explicitement abordée. En l'absence de législation spécifique, les droits des employés concernant leurs données personnelles utilisées à distance seraient flous.
Les pratiques standard de sécurité des données, comme le chiffrement et les contrôles d'accès, reposent sur une infrastructure informatique robuste. L'accès limité à Internet et l'intranet contrôlé par l'État en Corée du Nord rendent la mise en œuvre de telles mesures hautement impraticable.
Si le travail à distance devenait un jour une pratique sanctionnée en Corée du Nord, les meilleures pratiques suivantes (basées sur des normes internationales) pourraient être envisagées :
Les employeurs ne devraient collecter et stocker que les données essentielles aux tâches de travail à distance.
Les employés auraient besoin d'une formation sur les protocoles de sécurité des données, même si ce sont des adaptations rudimentaires pour le contexte nord-coréen.
Les solutions de stockage des données impliqueraient probablement des serveurs contrôlés par l'État avec un accès limité.
Cependant, la mise en œuvre efficace de ces pratiques dépendrait de changements significatifs dans le paysage actuel de la sécurité de l'information en Corée du Nord.
Nous sommes là pour vous aider dans votre parcours de recrutement mondial.