Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Timor-Leste
À Timor-Leste, le Code du Travail (Loi n° 4/2012) établit les exigences légales pour les périodes de préavis lors de la résiliation d'un emploi. La période de préavis requise varie en fonction de la durée de service de l'employé et de la raison de la résiliation.
Il existe deux scénarios principaux pour les périodes de préavis :
Résiliation Initiée par l'Employé : Les employés ayant l'intention de démissionner doivent fournir à leur employeur un préavis écrit d'au moins 30 jours.
Résiliation Initiée par l'Employeur : La période de préavis requise de la part de l'employeur dépend de la durée de service de l'employé :
Il est important de noter qu'aucune période de préavis n'est requise pendant la période d'essai, que ce soit pour l'employeur ou pour l'employé.
Il existe certaines situations où la période de préavis peut ne pas s'appliquer :
Si l'employeur ne fournit pas la période de préavis légalement requise, il est tenu de compenser l'employé pour le nombre de jours de préavis manquants.
À Timor-Leste, le Code du Travail (Loi n° 4/2012) stipule des droits spécifiques à l'indemnité de licenciement pour les employés sous certaines conditions.
Les employés ont droit à une indemnité de licenciement lorsque leur emploi est involontairement résilié par l'employeur, sauf en cas de licenciement pour faute grave. Les situations spécifiques qui justifient une indemnité de licenciement incluent :
L'indemnité de licenciement est calculée en fonction de l'ancienneté de l'employé et de son dernier taux de salaire. Les taux sont les suivants :
L'employeur doit verser le montant calculé de l'indemnité de licenciement à l'employé ou à ses héritiers lors de la résiliation de l'emploi.
Note Importante : Le droit à l'indemnité de licenciement et son calcul peuvent varier en fonction des conventions collectives ou des contrats de travail individuels. Il est conseillé de consulter ces documents pour connaître les termes spécifiques.
À Timor-Leste, la résiliation du contrat d'un employé est régie par le Code du Travail (Loi n° 4/2012). Il existe des procédures spécifiques que les employeurs doivent respecter.
Dans certaines circonstances, les employeurs peuvent résilier un employé pour motif comme indiqué à l'Article 53 du Code du Travail. Ces circonstances incluent une violation grave du contrat, des fautes répétées malgré des avertissements, des absences injustifiées du travail, une condamnation pour un crime lié aux fonctions de travail, et la fraude, le vol ou l'abus de confiance. Il est important de noter que les employeurs doivent avoir des preuves claires et mener une enquête équitable avant de résilier un employé pour motif.
Si un employeur souhaite résilier le contrat d'un employé sans motif, il doit suivre ces étapes :
L'avis écrit de résiliation doit spécifier clairement le motif de la résiliation, qu'il soit avec ou sans motif. Les employés ont le droit de faire appel de leur licenciement devant l'Inspecteur du Travail ou le Tribunal du Travail dans un délai imparti.
Pendant la période d'essai, qui ne peut excéder 3 mois, l'employeur ou l'employé peut résilier le contrat sans préavis ni indemnité.
Si un employeur ne suit pas les procédures de résiliation correctes ou résilie un contrat de travail sans raison valable, l'employé peut déposer une plainte pour licenciement abusif. Le Tribunal du Travail a le pouvoir discrétionnaire de déterminer l'issue et les recours pour de telles plaintes.
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