Découvrez les politiques de travail à distance et les aménagements flexibles en Ouzbékistan
Le travail à distance, également connu sous le nom de télétravail, a gagné en popularité en Ouzbékistan ces dernières années. Bien qu'une loi complète sur le travail à distance n'existe pas encore, des réglementations ont été établies pour traiter des arrangements de travail à distance dans des situations spécifiques.
Le cadre juridique principal est le "Règlement sur la procédure temporaire de transfert des travailleurs au télétravail, à un horaire de travail flexible ou à domicile pendant la période des mesures de quarantaine". Ce règlement, introduit pendant la pandémie de COVID-19, définit le télétravail et décrit les responsabilités des employeurs et des employés pour les configurations temporaires de travail à distance.
Ce règlement traite des situations de travail à distance temporaires et pourrait ne pas couvrir les arrangements à long terme.
L'infrastructure technologique de l'Ouzbékistan est en développement, mais la connectivité Internet fiable peut être un défi, en particulier en dehors des grandes villes. Les employeurs envisageant le travail à distance devraient évaluer :
En l'absence d'une loi complète sur le travail à distance, les employeurs ont une certaine flexibilité dans la conception des politiques de travail à distance. Cependant, les lois générales du travail s'appliquent toujours. Voici quelques responsabilités clés de l'employeur à considérer :
Le marché du travail en Ouzbékistan devient de plus en plus flexible, avec un intérêt croissant pour diverses modalités de travail flexibles. Cependant, des réglementations spécifiques abordant ces modalités sont encore en cours d'élaboration.
Le travail à temps partiel implique que les employés travaillent selon un horaire prédéterminé avec moins d'heures par rapport à un poste à temps plein. Le Code du travail de la République d'Ouzbékistan (1995) établit des droits et des protections généraux pour tous les employés, quel que soit leur horaire de travail. Les employés à temps partiel ont droit à des salaires et des avantages proportionnels en fonction de leurs heures de travail, à des congés payés basés sur les heures travaillées, et à une protection contre la discrimination fondée sur le type d'emploi. Des réglementations spécifiques concernant les heures de travail minimales pour les postes à temps partiel pourraient être introduites dans les futures mises à jour du droit du travail.
Les horaires flexibles permettent aux employés d'ajuster leurs heures de début et de fin dans une journée de travail désignée, souvent avec des heures de travail de base où tout le monde doit être présent. Il n'y a pas de restrictions légales sur la mise en œuvre des horaires flexibles en Ouzbékistan. Cependant, les employeurs doivent établir des directives claires dans les contrats de travail spécifiant les heures de base et les attentes en matière de communication pendant les périodes de travail flexible.
Le partage d'emploi implique que deux employés ou plus partagent les responsabilités d'un poste à temps plein. Comme pour les horaires flexibles, il n'existe pas encore de réglementations spécifiques sur le partage d'emploi. Les employeurs peuvent formaliser les arrangements de partage d'emploi par le biais de contrats de travail individuels pour chaque employé impliqué, décrivant les responsabilités, les heures de travail et la rémunération pour chaque poste.
Actuellement, il n'y a pas d'obligations légales pour les employeurs de rembourser les frais d'équipement ou d'internet pour les modalités de travail flexibles. Cependant, les employeurs peuvent concevoir leurs propres politiques concernant ces aspects. Les employeurs peuvent choisir de fournir l'équipement essentiel (ordinateurs, téléphones) ou d'offrir une allocation pour que les employés achètent leur propre matériel. Le remboursement des frais d'accès à internet ou des charges téléphoniques peut être offert à la discrétion de l'employeur et précisé dans le contrat de travail.
La montée du travail à distance en Ouzbékistan a mis la protection des données et la confidentialité au premier plan en tant que préoccupations cruciales pour les employeurs et les employés. Bien qu'il n'existe pas encore de loi spécifique sur la protection des données, des principes généraux peuvent être dérivés de la législation existante.
Les employeurs ont le devoir de protéger les données des employés et de l'entreprise. Cela implique la mise en œuvre de mesures de sécurité raisonnables telles que des politiques de mot de passe, des protocoles de cryptage et des solutions de stockage sécurisées comme le stockage en nuage avec des contrôles d'accès appropriés. Ce devoir peut être déduit de l'article 91 de la Constitution de la République d'Ouzbékistan (1992), qui garantit le droit à la vie privée, y compris la confidentialité des informations personnelles.
La transparence est une autre obligation des employeurs. Les employés ont le droit de savoir quelles données sont collectées à leur sujet, comment elles sont utilisées et avec qui elles sont partagées. Les employeurs doivent fournir une politique de confidentialité claire décrivant ces détails.
La formation est également cruciale. Les employés à distance doivent être formés aux protocoles de sécurité des données pour minimiser les risques de violations ou d'utilisation abusive des données. Cela peut aider à remplir le devoir de diligence de l'employeur envers les données des employés.
Les employés ont le droit de demander l'accès à leurs données personnelles détenues par l'employeur. Tout comme la transparence, ce droit n'est pas encore explicitement établi dans la loi, mais il est conforme aux principes de confidentialité reconnus.
Les employés ont également le droit de demander la correction de toute donnée personnelle inexacte. Ce droit peut être déduit du droit général à la vie privée énoncé dans la Constitution (Article 91).
Mettre en œuvre des politiques de mot de passe solides et encourager des changements réguliers de mot de passe pour tous les comptes est une bonne pratique.
Conseiller aux employés d'éviter d'utiliser des réseaux Wi-Fi publics à des fins professionnelles et d'utiliser un réseau privé virtuel (VPN) lorsqu'ils travaillent à distance peut également aider à sécuriser les données.
Limiter la quantité de données auxquelles les employés à distance ont accès et restreindre l'accès uniquement à ce qui est nécessaire pour leurs tâches professionnelles peut minimiser les risques.
Crypter les données sensibles à la fois en transit et au repos est une autre bonne pratique.
Maintenir des sauvegardes régulières des données pour assurer leur récupération en cas de violation est également recommandé.
Enfin, établir une procédure claire pour signaler les violations de données ou les incidents de sécurité suspectés peut aider à gérer et à atténuer les risques.
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