Comprenez les éléments clés des contrats de travail en Guatemala
En Guatemala, le Code du travail régit les accords d'emploi, et il existe trois principaux types de contrats de travail couramment utilisés.
Les contrats à durée indéterminée sont le type d'accord de travail le plus répandu au Guatemala. Comme le nom l'indique, ces contrats n'ont pas de date de fin définie et se poursuivent jusqu'à ce que l'employeur ou l'employé les résilie. La résiliation peut se faire par consentement mutuel, par démission de l'employé avec un préavis approprié, ou par l'employeur fournissant une justification comme indiqué dans le Code du travail. Si l'employeur résilie le contrat sans raison valable, il peut être tenu de verser une indemnité de licenciement à l'employé.
Contrairement aux contrats à durée indéterminée, les contrats à durée déterminée ont une date de fin prédéterminée explicitement indiquée dans l'accord. Ces contrats sont moins courants et sont utilisés dans des situations spécifiques comme indiqué dans le Code du travail. Les contrats à durée déterminée peuvent être renouvelés, mais il existe des limitations pour éviter qu'ils ne fonctionnent indéfiniment comme alternative aux contrats à durée indéterminée.
Les conventions collectives sont négociées entre un groupe d'employés (ou leur syndicat) et l'employeur. Ces accords établissent les conditions de travail, les avantages et les structures salariales qui s'appliquent à tous les employés couverts par l'accord. Ils doivent spécifier leur durée, la portée des employés couverts, et comment ils peuvent modifier les contrats de travail individuels au sein du groupe.
La loi du travail guatémaltèque, régie par le Code du travail, fixe des exigences minimales pour les contrats de travail. Des accords individuels peuvent être établis mais ils ne doivent pas supplanter ces exigences.
L'accord doit clairement identifier l'employeur et l'employé, y compris leurs noms complets et leurs détails d'identification. Il doit également spécifier le titre du poste, le département et la date officielle de début d'emploi.
Le salaire de base de l'employé, y compris la devise et la fréquence de paiement (par exemple, bihebdomadaire, mensuel), doit être précisé. Tous les avantages supplémentaires offerts, tels que l'assurance maladie, les cotisations à la sécurité sociale, les droits aux congés payés et aux congés maladie, et les structures de bonus, doivent être détaillés.
Les fonctions et responsabilités de l'employé associées au poste doivent être clairement définies. Le lieu de travail principal doit être spécifié, et tout arrangement de travail à distance doit être abordé si applicable.
L'accord doit indiquer si l'emploi est à durée indéterminée ou à durée déterminée. Les contrats à durée déterminée nécessitent une justification en vertu de la loi guatémaltèque. Les motifs de résiliation par l'une ou l'autre des parties, conformément aux délais de préavis stipulés dans le Code du travail, doivent être précisés. Une référence aux exigences d'indemnité de licenciement en cas de résiliation sans cause doit être incluse.
L'accord doit protéger les informations confidentielles et les secrets commerciaux de l'employeur en définissant les obligations de confidentialité de l'employé. La propriété claire de toute propriété intellectuelle créée par l'employé au cours de son emploi doit être établie.
L'accord doit établir un processus de résolution de tout désaccord découlant de l'accord de travail. Cela pourrait impliquer une médiation interne ou un renvoi aux tribunaux du travail.
Le code du travail guatémaltèque prévoit une structure pour les périodes d'essai dans les contrats de travail. La période d'essai standard pour un contrat de travail à durée indéterminée au Guatemala est de deux mois. Pendant cette période initiale, l'employeur ou l'employé peut résilier le contrat sans raison justifiée et sans aucune compensation.
La période de deux mois est le minimum légal. Cependant, les employeurs peuvent négocier une période d'essai plus longue avec l'employé, jusqu'à un maximum de six mois. Cette prolongation doit être convenue par les deux parties par écrit dans le contrat de travail.
Dans le droit du travail guatémaltèque, la protection des intérêts tant de l'employeur que de l'employé est reconnue, ce qui inclut la sauvegarde des informations confidentielles et, dans une certaine mesure, la réduction de la concurrence des anciens employés. Cette discussion se concentrera sur les spécificités des clauses de confidentialité et de non-concurrence dans les contrats de travail guatémaltèques.
Les clauses de confidentialité, qui interdisent aux employés de divulguer des informations confidentielles de l'employeur à des tiers, sont généralement applicables au Guatemala. Ces informations confidentielles peuvent inclure des secrets commerciaux, des listes de clients, des stratégies marketing et d'autres formes de propriété intellectuelle.
Bien que le Code du travail guatémaltèque n'aborde pas explicitement les clauses de confidentialité, le principe de l'exécution de bonne foi des contrats en vertu du Code civil s'applique aux contrats de travail. Ce principe implique une obligation pour les deux parties d'agir conformément aux termes de l'accord, y compris la confidentialité.
Pour qu'une clause de confidentialité soit exécutoire, elle doit être clairement définie, raisonnable dans son champ d'application et limitée dans le temps. La clause doit définir précisément ce qui constitue des informations confidentielles. Les restrictions imposées à la divulgation doivent être raisonnables et non excessivement larges. La durée des obligations de confidentialité doit être spécifiée et non indéfinie.
Les clauses de non-concurrence au Guatemala sont une zone grise. La Constitution guatémaltèque garantit la liberté d'industrie et de commerce, ce qui protège la capacité d'un employé à travailler et à gagner sa vie. Par conséquent, les clauses de non-concurrence qui restreignent de manière significative la capacité d'un employé à trouver un nouvel emploi peuvent être jugées inapplicables.
Il n'existe pas de jurisprudence établie sur l'applicabilité des clauses de non-concurrence au Guatemala. Cependant, les experts juridiques suggèrent que de telles clauses pourraient être maintenues sous certaines conditions. Ces conditions incluent la protection des intérêts commerciaux légitimes, des limitations raisonnables et une compensation. La clause doit viser à protéger les intérêts commerciaux légitimes de l'employeur, tels que les secrets commerciaux ou les informations confidentielles. Les restrictions à la concurrence doivent être raisonnables en termes de champ géographique, de durée et de type d'activité. L'employeur peut devoir offrir une compensation raisonnable à l'employé pour les limitations imposées par la clause de non-concurrence.
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