Explorez les droits des travailleurs et les protections légales en Espagne
En Espagne, la résiliation de l'emploi doit être justifiée par l'employeur et peut être catégorisée en trois types principaux : Licenciement Disciplinaire, Licenciement pour Motif Objectif et Licenciement Collectif (Raisons Économiques, Techniques, Organisationnelles ou liées à la Production - ETOP).
Cela implique des absences répétées et injustifiées ou un manque de ponctualité, la désobéissance ou le manque de diligence au travail, les abus verbaux ou physiques envers l'employeur, les collègues ou les membres de la famille associés au lieu de travail, la transgression de la bonne foi ou l'abus de confiance dans les fonctions professionnelles, la diminution de la productivité ou des performances de travail de manière continue et volontaire.
Cela inclut l'incompétence ou l'incapacité de l'employé à s'adapter aux changements sur le lieu de travail, les absences répétées et justifiées, même si elles sont en dessous de la limite légale établie, et les raisons économiques, de production, techniques ou organisationnelles justifiant la réduction des effectifs.
Cela s'applique lorsqu'une entreprise licencie un nombre significatif d'employés pour des raisons économiques ou structurelles et nécessite un processus de négociation formel avec les représentants des employés.
Pour les licenciements individuels (disciplinaire ou objectif), les employeurs doivent donner un préavis écrit d'au moins 15 jours avec des raisons détaillées pour la résiliation. L'employé peut être dispensé de ses fonctions pendant cette période, mais l'employeur doit toujours payer son salaire régulier. Pour le licenciement collectif (ETOP), une période de consultation avec les représentants des travailleurs est requise. La durée de cette période dépend du nombre d'employés concernés. Un préavis d'au moins 15 jours aux employés individuels est généralement requis.
Pour le licenciement pour motif objectif et le licenciement collectif (ETOP), les employés ont droit à une indemnité de licenciement de 20 jours de salaire par année de service, avec un maximum de 12 mois de salaire. Si un tribunal reconnaît le licenciement comme abusif dans les cas de licenciement disciplinaire, la formule d'indemnité de licenciement précédente s'applique. Dans les cas de licenciements disciplinaires valides, aucune indemnité de licenciement n'est due.
Les tribunaux du travail espagnols ont tendance à se ranger du côté des employés, donc les employeurs doivent agir avec prudence et avoir une documentation solide pour soutenir leurs raisons de licenciement. Des réglementations spéciales s'appliquent à la résiliation des cadres supérieurs.
L'Espagne dispose de lois anti-discrimination strictes, principalement incarnées dans la Loi organique pour l'égalité de traitement et la non-discrimination (Ley Orgánica 3/2007) et le Statut des travailleurs.
La législation espagnole interdit la discrimination fondée sur une liste étendue de motifs :
Les victimes de discrimination en Espagne disposent de plusieurs voies pour obtenir réparation :
Il est important de noter que les lois anti-discrimination espagnoles déplacent souvent la charge de la preuve vers le présumé discriminant. Si une victime établit un cas prima facie de discrimination (une démonstration de base), la charge revient à l'employeur ou à la partie présumée discriminante de prouver une raison légitime pour l'action non liée à la discrimination.
Les employeurs en Espagne ont des responsabilités importantes en matière de prévention et de traitement de la discrimination :
Les lois du travail espagnoles établissent des normes claires pour les conditions de travail, favorisant un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée ainsi que le bien-être des employés. Les règlements couvrent des aspects tels que les heures de travail, les périodes de repos et les exigences ergonomiques.
La semaine de travail moyenne maximale en Espagne est de 40 heures, calculée annuellement. Cela se traduit par un maximum de huit heures par jour, avec des exceptions pour les arrangements de travail flexibles. Le travail supplémentaire est réglementé et ne peut pas dépasser 80 heures par an, sauf s'il est compensé par des congés. Les employeurs doivent payer un taux horaire plus élevé pour le travail supplémentaire, comme spécifié dans le contrat de travail ou les conventions collectives. Les travailleurs ont droit à un minimum de 1,5 jour de repos par semaine, assurant un temps de récupération suffisant entre les quarts de travail. De plus, les employés bénéficient d'une pause de 15 minutes après chaque six heures de travail.
Bien que la législation espagnole ne dispose pas d'un document unique et complet décrivant les exigences ergonomiques, les règlements généraux de sécurité au travail englobent les principes ergonomiques. Les employeurs ont la responsabilité de fournir un environnement de travail sûr qui minimise le risque de troubles musculo-squelettiques. Cela peut impliquer la fourniture de meubles ergonomiques, comme des chaises et des postes de travail réglables, l'éducation des employés sur la posture correcte et les techniques pour prévenir les blessures par mouvements répétitifs, et l'évaluation régulière des postes de travail pour identifier les dangers ergonomiques potentiels.
L'Espagne dispose d'un cadre complet de réglementations en matière de santé et de sécurité pour garantir le bien-être des travailleurs. Ces réglementations définissent les obligations des employeurs, les droits des employés et les agences de contrôle impliquées.
En vertu de la loi espagnole 31/95, la Loi sur la prévention des risques professionnels, les employeurs sont tenus d'assurer un environnement de travail sûr. Les principales obligations incluent :
Les employés en Espagne ont le droit à un environnement de travail sûr et sain. Les principaux droits en vertu des réglementations de santé et de sécurité incluent :
Plusieurs agences supervisent le système de santé et de sécurité en Espagne :
Nous sommes là pour vous aider dans votre parcours de recrutement mondial.