Découvrez tout ce que vous devez savoir sur Yémen
Voici quelques faits clés concernant le recrutement dans Yémen
Yémen, situé à l'extrémité sud-ouest de la péninsule arabique, est bordé par Oman et l'Arabie saoudite, avec des côtes le long de la mer d'Arabie, du golfe d'Aden et de la mer Rouge. Couvrant environ 527 970 kilomètres carrés, le terrain du Yémen est principalement montagneux et aride, avec son plus haut sommet, Jabal An-Nabi Shu'ayb, à plus de 3 600 mètres. Le pays connaît un climat qui varie considérablement selon les régions, allant de chaud et humide le long des côtes à doux dans les montagnes et extrêmement chaud dans les déserts.
Le Yémen possède une riche histoire marquée par des civilisations anciennes comme Saba et Hadhramaut, qui étaient centrales au commerce international précoce grâce à leur production d'encens et de myrrhe. L'introduction de l'islam au 7ème siècle a profondément influencé la région. Le Yémen a été sous le contrôle de diverses puissances au fil des siècles, y compris l'Empire ottoman et l'Empire britannique, avant l'unification du Yémen du Nord et du Yémen du Sud en 1990. Cependant, les tensions persistantes ont conduit à des conflits et à une instabilité continue.
Le Yémen, avec une population dépassant les 30 millions, fait face à de graves défis socio-économiques, étant l'un des pays les moins développés au monde. L'économie dépend principalement du pétrole, avec une dépendance significative à l'aide étrangère. Le pays connaît actuellement l'une des pires crises humanitaires au monde, avec une insécurité alimentaire généralisée et des épidémies de maladies dues à un conflit prolongé. Le marché du travail est tendu, avec une population jeune élevée, un sous-emploi significatif et une main-d'œuvre qui opère largement dans l'économie informelle.
Au Yémen, la communication tend à être indirecte, avec un grand respect pour le statut social et les formalités. Les lieux de travail sont généralement hiérarchiques, et la prise de décision est souvent centralisée. Comprendre et respecter les coutumes locales est crucial pour une interaction efficace et la construction de relations dans les milieux professionnels.
Malgré le conflit en cours, le pétrole et le gaz restent cruciaux pour l'économie du Yémen, aux côtés de l'agriculture, qui emploie une part importante de la population. D'autres secteurs notables incluent la pêche et la fabrication, avec des domaines de croissance potentielle dans les énergies renouvelables, la technologie et la construction dans le cadre des efforts de reconstruction post-conflit.
Dans l'ensemble, le paysage socio-économique complexe du Yémen est fortement influencé par son riche passé, son climat diversifié et les défis humanitaires et politiques actuels.
Comprenez quels sont les coûts d'emploi à prendre en compte lors de l'embauche à Yémen
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En tant qu'entreprise, vous maintenez la relation directe avec l'employé, vous lui attribuez le travail et gérez sa performance. Rivermate s'occupe de la paie locale de l'employé, des contrats, des RH, des avantages et de la conformité.
En tant qu'Employeur de Record à Yémen, Rivermate est responsable de :
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Les employeurs au Yémen ont plusieurs responsabilités fiscales, y compris la retenue de l'impôt sur le revenu des salaires des employés et son versement aux autorités fiscales, la gestion des cotisations de sécurité sociale et la conformité à la TVA. Les employeurs contribuent à hauteur de 9 % à la sécurité sociale tandis que les employés contribuent à hauteur de 6 %. Le système d'imposition sur le revenu au Yémen est progressif pour les résidents et forfaitaire pour les non-résidents. De plus, les employeurs pourraient avoir à gérer la Zakat, une taxe religieuse, et être conscients des taxes ou prélèvements locaux comme la taxe de développement des compétences.
La TVA s'applique à la plupart des biens et services, avec un taux standard de 5 % et un taux plus élevé de 10 % pour certains services de télécommunications. Les entreprises dépassant un certain chiffre d'affaires doivent s'inscrire à la TVA et émettre des factures conformes. Il existe également des exonérations de TVA et des taux zéro pour certains services et biens spécifiques.
En outre, le Yémen offre divers incitatifs fiscaux tels que des exonérations fiscales, des amortissements accélérés et des exonérations de droits d'importation pour les projets ou secteurs éligibles. Le pays a également des conventions de double imposition pour éviter la double imposition sur le même revenu.
Congé annuel : Les employés au Yémen ont droit à un minimum de 30 jours de congé annuel payé par an, accumulant à un taux d'au moins 2,5 jours par mois. L'éligibilité nécessite une année de service continu, et jusqu'à la moitié de ce congé peut être reportée à l'année suivante.
Congé maladie : Les employés yéménites reçoivent un congé maladie payé, avec une compensation diminuant au fil du temps : salaire complet pour les deux premiers mois, 85 % pour les troisième et quatrième mois, 75 % pour les cinquième et sixième mois, et 50 % pour les septième et huitième mois.
Congé de maternité : Les employées ont droit à 70 jours de congé de maternité payé, qui peut être prolongé sous certaines conditions.
Congé de pèlerinage : Les employés musulmans ont droit à un congé non payé unique pour entreprendre le pèlerinage du Hajj.
Autres congés : Inclut un congé de deuil de 3 jours en cas de décès d'un proche parent et un congé de mariage, qui offre une courte période de congé payé.
Jours fériés : Le Yémen observe plusieurs fêtes nationales et islamiques, y compris la Journée de l'Unité, la Journée de la Révolution, la Journée de la Libération, la Journée de l'Indépendance, l'Aïd al-Fitr, l'Aïd al-Adha, le Nouvel An islamique et le Mawlid an-Nabi. Les dates des fêtes islamiques varient chaque année en raison du calendrier lunaire.
Contrats de travail : Les conventions collectives ou les contrats individuels peuvent offrir des droits de congé plus généreux que le minimum légal.
Le Yémen impose un ensemble d'avantages sociaux pour les employés, fournissant un niveau de sécurité et de compensation de base. Ceux-ci incluent :
Des avantages supplémentaires peuvent inclure des allocations de transport, des bons de repas et des programmes de formation continue, bien que ceux-ci dépendent des employeurs individuels. Les considérations culturelles, telles que les avantages de soutien à la famille élargie, sont également importantes au Yémen.
Il est crucial de rechercher les employeurs individuels en raison du manque d'informations standardisées sur les avantages optionnels. Les méthodes incluent la consultation des sites Web des entreprises, la revue des offres d'emploi et le contact direct avec les employeurs. Le système de santé public existe mais peut être limité en qualité en raison des conflits en cours. En ce qui concerne l'assurance maladie, il n'y a pas d'exigence claire obligatoire, et les informations sur les plans parrainés par les employeurs sont rares. Consulter un avocat yéménite ou contacter directement les employeurs peut fournir des conseils plus spécifiques.
Le Code du travail de la République du Yémen (Loi n° 5 de 1995) régit les relations de travail, y compris la résiliation de l'emploi, et décrit plusieurs aspects clés :
Motifs légitimes de licenciement : Les employeurs peuvent licencier des employés pour des raisons telles que faute grave, raisons économiques ou techniques, décès ou incapacité du travailleur, et expiration d'un contrat à durée déterminée.
Exigences de préavis : Les employeurs doivent fournir un préavis écrit avant de licencier un employé, avec une durée dépendant de la méthode de paiement (par exemple, 30 jours pour les salaires mensuels).
Indemnité de licenciement : Les employés licenciés pour des raisons économiques ont droit à une indemnité déterminée par le Comité d'arbitrage, pouvant aller jusqu'à six mois de salaire.
Périodes d'essai et résolution des conflits : Les contrats de travail peuvent inclure une période d'essai allant jusqu'à 6 mois, pendant laquelle la résiliation peut ne pas nécessiter de préavis ou d'indemnité. Les licenciements jugés illégaux peuvent être contestés par le biais du Ministère du Travail ou de procédures judiciaires.
Discrimination et responsabilités des employeurs : Bien que le Yémen ne dispose pas de lois complètes contre la discrimination, il est signataire de traités internationaux comme la CEDAW et la CERD. Les employeurs sont encouragés à pratiquer la non-discrimination dans les pratiques d'embauche et d'emploi.
Heures de travail et périodes de repos : La semaine de travail standard est fixée à 48 heures, avec un jour de repos par semaine et des heures réduites pendant le Ramadan.
Réglementations en matière de santé et de sécurité : Les employeurs doivent fournir un environnement de travail sûr, incluant une ventilation adéquate, un éclairage et une formation à la sécurité. Le Ministère du Travail est responsable de l'application de ces normes, bien que le conflit en cours et un large secteur informel présentent des défis significatifs.
Dans l'ensemble, les lois du travail du Yémen fournissent un cadre pour les pratiques d'emploi, mais l'application et la conformité sont affectées par divers facteurs socio-économiques.
La loi sur le travail du Yémen décrit divers types de contrats de travail pour s'adapter à différentes situations professionnelles, y compris les contrats à durée déterminée, à durée indéterminée, à temps partiel, ainsi que les accords collectifs. Voici les points clés :
Contrats à Durée Déterminée : Ceux-ci sont utilisés pour des travaux temporaires, saisonniers ou de remplacement, avec une durée maximale de quatre ans, extensible à cinq ans. Si l'emploi se poursuit au-delà de cette période sans renouvellement, le contrat devient indéterminé.
Contrats à Durée Indéterminée : Ce type de contrat courant n'a pas de date de fin fixée, et chaque partie peut le résilier avec un préavis approprié, comme l'exige la loi.
Contrats à Temps Partiel : Les employés travaillent moins d'heures que les employés à temps plein, avec des droits proportionnels à leurs heures. Les réglementations spécifiques sur les heures minimales ou maximales ne sont pas détaillées mais sont soumises aux limitations générales des heures de travail.
Accords Collectifs : Négociés par les syndicats et les employeurs, ceux-ci établissent des conditions générales pour des groupes de travailleurs ou des industries.
La loi souligne l'importance de contrats clairs et écrits, qui devraient détailler l'identification des parties, le type de contrat, la rémunération, les tâches professionnelles, les heures de travail, les congés, les clauses de résiliation et les méthodes de résolution des litiges. Les périodes d'essai, bien que non explicitement mentionnées dans la loi yéménite, suivent le Code du travail français, permettant la résiliation pendant cette période avec des préavis plus courts.
Les clauses de confidentialité et de non-concurrence ne sont pas explicitement soutenues par la loi yéménite, et leur applicabilité est incertaine, nécessitant une considération juridique prudente.
Le Yémen connaît une augmentation du travail à distance en raison de la pénétration accrue de l'internet et du conflit en cours, mais il manque un cadre juridique spécifique pour de tels arrangements. La Loi sur le travail yéménite de 1997, qui régit actuellement l'emploi, ne traite pas spécifiquement du travail à distance, laissant la place à des orientations futures du ministère du Travail.
Heures de travail et heures supplémentaires : La loi du travail du Yémen fixe une semaine de travail standard à 48 heures, avec des heures de travail quotidiennes limitées à huit heures. Pendant le Ramadan, les heures quotidiennes sont réduites à six. Les heures supplémentaires sont rémunérées à une fois et demie le salaire régulier en semaine et au double les jours fériés, avec un maximum de 12 heures de travail par jour, y compris les heures supplémentaires.
Périodes de repos : Les employés ont droit à une pause de repos d'une heure pendant la journée de travail et à une journée complète de repos chaque semaine, généralement le vendredi, bien que cela puisse être ajusté si nécessaire.
Considérations spéciales : La loi interdit les heures supplémentaires pour les femmes enceintes à partir du sixième mois de grossesse et pendant les six premiers mois suivant l'accouchement. Les femmes sont exclues des postes de nuit sauf pendant le Ramadan ou dans des rôles approuvés, et il n'y a pas d'indemnité spécifique pour les postes de nuit prévue par la loi.
Règles spécifiques au secteur : Des règles différentes peuvent s'appliquer aux travailleurs domestiques, aux travailleurs agricoles et à d'autres catégories exclues. Il est recommandé de consulter le Code du travail ou le Ministère du Travail pour obtenir des règlements détaillés applicables à ces groupes.
Pauses supplémentaires : Les employeurs peuvent offrir des pauses supplémentaires telles que des pauses-café ou des temps de prière, et il existe des réglementations spécifiques pour le travail de nuit et le travail de week-end afin d'assurer une rémunération équitable et des conditions de travail sûres.
Déterminer les salaires compétitifs sur le marché au Yémen est difficile en raison du conflit en cours et de l'instabilité économique, qui perturbent la collecte de données et augmentent la dépendance au secteur informel. Les principales ressources pour la recherche de salaires incluent des enquêtes salariales limitées, des offres d'emploi et le réseautage. Les facteurs influençant les salaires comprennent le titre du poste, les compétences, la localisation, l'industrie et la taille de l'entreprise. Le salaire minimum au Yémen s'applique uniquement aux employés du secteur public à YER 21,000 par mois, sans minimum établi pour le secteur privé, où les salaires sont négociés individuellement. Les avantages tels que la gratification de fin de service, la rémunération des heures supplémentaires et les allocations de transport ou de repas varient selon l'entreprise et le secteur, souvent décrits dans les contrats de travail. Les fréquences de paie sont probablement mensuelles, surtout dans le secteur formel, avec des variations possibles par le biais d'accords de négociation collective. Les informations précises sur les salaires et les avantages sont mieux obtenues directement auprès des employeurs ou des offres d'emploi spécifiques.
En Yémen, les périodes de préavis de licenciement et les indemnités de départ sont régies par la Loi du travail n° 65 de 1995. Les périodes de préavis varient en fonction de l'initiateur du licenciement et de la durée de service :
Licenciement à l'initiative de l'employeur :
Licenciement à l'initiative de l'employé :
L'indemnité de départ est obligatoire sauf si l'employé est licencié pour faute grave. Elle est calculée en fonction du dernier salaire de l'employé et de la durée de service, en fournissant un mois de salaire pour chaque année de service.
Les types de licenciement reconnus par la loi yéménite incluent l'accord mutuel, le licenciement pour motif valable (licenciement sommaire), le licenciement avec préavis et le licenciement en raison de la fin d'un contrat à durée déterminée. Les procédures générales de licenciement exigent la délivrance d'un préavis, la possibilité pour l'employé de répondre, et une documentation complète du processus. Les litiges peuvent être déposés auprès de l'office du travail, et les périodes d'essai peuvent simplifier les procédures de licenciement.
En Yemen, distinguer entre les employés et les travailleurs indépendants est crucial pour comprendre les droits du travail, les contributions à la sécurité sociale et les obligations fiscales. Les employés sont sous le contrôle de leur employeur, intégrés dans l'entreprise et financièrement dépendants de leur employeur, utilisant les outils fournis par l'entreprise et recevant des avantages comme les congés maladie et les contributions à la sécurité sociale. En revanche, les travailleurs indépendants travaillent de manière autonome, ne sont pas intégrés dans l'entreprise, utilisent leurs propres outils et sont responsables de leur propre formation, de leurs avantages et de leurs arrangements de sécurité sociale.
Les droits de propriété intellectuelle sont également importants pour les travailleurs indépendants au Yémen. Ils conservent généralement la propriété de leurs créations, sauf si un contrat stipule le contraire. Il est conseillé pour eux d'avoir des accords écrits pour définir clairement la propriété intellectuelle, les termes de licence et les obligations de confidentialité. Les travailleurs indépendants doivent également être conscients de leurs droits moraux, tels que le droit à l'attribution et le droit de s'opposer à un traitement dérogatoire de leur travail.
En ce qui concerne les questions financières, les travailleurs indépendants doivent gérer leurs propres obligations fiscales et peuvent bénéficier de diverses options d'assurance, y compris l'assurance santé, l'assurance invalidité et l'assurance responsabilité professionnelle, pour gérer les risques financiers. Consulter des professionnels comme des conseillers fiscaux et des courtiers en assurance peut fournir des conseils adaptés à leurs situations spécifiques.
Les réglementations sur la santé et la sécurité au Yémen sont régies par le Code du travail (Loi n° 5 de 1995) et complétées par divers décrets et arrêtés ministériels. Ces lois obligent les employeurs à garantir des conditions de travail sûres, y compris une ventilation adéquate, un éclairage approprié et une protection contre les substances dangereuses et les machines. Des dispositions spécifiques protègent également les femmes et les enfants sur le lieu de travail et exigent des mesures contre les maladies professionnelles.
Le Ministère des Affaires Sociales et du Travail est responsable de l'application de ces réglementations, avec des inspecteurs du travail autorisés à effectuer des inspections sur le lieu de travail et à faire respecter la conformité. Cependant, les défis en matière d'application sont importants en raison de ressources limitées, de la prévalence de l'emploi informel et de la crise humanitaire en cours.
Pour une conformité efficace, les entreprises au Yémen devraient se familiariser avec toutes les réglementations pertinentes, développer des systèmes de gestion de la santé et de la sécurité robustes, fournir une formation régulière aux employés, effectuer des évaluations des risques et tenir des registres détaillés des accidents. Le Ministère des Affaires Sociales et du Travail, soutenu par des organisations internationales comme l'OMS et l'OIT, supervise l'application de ces normes mais fait face à des défis en raison de contraintes de ressources et du besoin d'une plus grande implication des employeurs et des travailleurs dans les pratiques de sécurité.
Le système de résolution des conflits du travail au Yémen comprend des tribunaux du travail spécialisés et des mécanismes d'arbitrage, comme le stipule la Loi sur le travail (Loi n° 5 de 1995). Le système comprend des tribunaux du travail primaires dans les grandes villes pour les litiges individuels et la Cour suprême du travail pour les appels. L'arbitrage offre une alternative aux procédures judiciaires pour certains litiges.
Compétence et Cas : Les tribunaux du travail et les panels d'arbitrage traitent des litiges tels que le licenciement abusif, les salaires impayés, les problèmes de contrat et le harcèlement. Les conflits collectifs impliquent souvent l'arbitrage et peuvent concerner les accords de négociation collective et les questions liées aux grèves.
Processus : La résolution des conflits commence généralement par une conciliation via le Ministère des Affaires Sociales et du Travail. Si non résolus, les cas passent au Tribunal du Travail Primaire et potentiellement à la Cour Suprême du Travail en appel. L'arbitrage est une autre voie, avec des décisions contraignantes.
Audits de Conformité et Inspections : Plusieurs ministères, dont le Ministère des Affaires Sociales et du Travail et le Ministère de l'Industrie et du Commerce, effectuent des audits de conformité pour assurer le respect des réglementations du travail et des affaires. La fréquence de ces audits varie en fonction de facteurs tels que le risque de l'industrie et la taille de l'entreprise.
Conséquences de la Non-Conformité : La non-conformité peut entraîner des avertissements, des amendes, des fermetures temporaires, des révocations de licences et des poursuites judiciaires. La gravité de la sanction dépend souvent de la nature et de la fréquence de la violation.
Protections des Lanceurs d'Alerte : Le Yémen offre des protections limitées pour les lanceurs d'alerte, principalement à travers la Loi sur le Travail et la Loi sur la Lutte contre la Corruption. Cependant, l'application est faible et les lanceurs d'alerte font souvent face à des risques importants.
Conventions de l'OIT et Conformité : Le Yémen a ratifié plusieurs conventions de l'OIT, y compris celles contre le travail forcé et le travail des enfants, et celles soutenant la liberté d'association et la négociation collective. Cependant, il existe des lacunes significatives dans la mise en œuvre de ces normes, avec des problèmes persistants de travail des enfants, de travail forcé et de restrictions sur les syndicats.
L'OIT continue de surveiller l'adhésion du Yémen aux conventions ratifiées, soulignant les domaines où le pays ne protège pas suffisamment les droits des travailleurs et n'applique pas les normes du travail.
Style de communication : Au Yémen, la communication est caractérisée par la politesse, l'indirectivité et un grand respect pour la hiérarchie. Cette indirectivité aide à maintenir l'harmonie et à éviter les confrontations, utilisant souvent des métaphores et un langage adouci pour préserver l'honneur et éviter la honte publique.
Formalité et ponctualité : La communication d'affaires au Yémen est formelle, avec une emphase sur l'utilisation des titres et des salutations élaborées. Bien que la ponctualité soit valorisée, il y a une approche plus détendue du temps comparée aux normes occidentales.
Communication non verbale : Les indices non verbaux tels que les expressions faciales, la posture et les gestes sont significatifs pour transmettre des messages. Le silence est utilisé pour la contemplation et le respect, et maintenir le contact visuel est considéré comme respectueux, bien qu'un contact visuel trop prolongé puisse être perçu comme agressif.
Négociation et confiance : Les pratiques de négociation yéménites se concentrent sur la construction de la confiance et des relations à long terme plutôt que sur les gains immédiats. Les négociations sont relationnelles et visent des solutions qui bénéficient à toutes les parties impliquées, utilisant souvent des méthodes indirectes comme les métaphores pour communiquer des points.
Normes culturelles dans les négociations : Le respect de l'âge et de la séniorité est crucial, et les négociations impliquent souvent plusieurs tours et peuvent être longues. Il est important d'éviter de causer une honte publique ou de "perdre la face".
Structures hiérarchiques : Les entreprises yéménites ont généralement des structures hiérarchiques, influencées par les valeurs culturelles et les styles de leadership traditionnels. La prise de décision est centralisée, et l'information circule verticalement, ce qui peut créer des silos et ralentir l'innovation.
Leadership et dynamique d'équipe : Le leadership tend à être directif, avec un accent sur la responsabilité individuelle. Cependant, les styles de leadership transformationnel deviennent plus populaires, surtout parmi les jeunes générations.
Jours fériés légaux : Le Yémen observe plusieurs fêtes nationales et islamiques, ce qui peut entraîner des fermetures complètes ou partielles des entreprises. Comprendre ces jours fériés est essentiel pour la planification et les opérations.
Impact culturel sur les affaires : L'héritage culturel et religieux du Yémen influence de manière significative les opérations commerciales, y compris les horaires de travail pendant le Ramadan et les observances des fêtes locales et nationales. Adapter les pratiques commerciales pour tenir compte de ces nuances culturelles est crucial pour une opération efficace au Yémen.
Nous sommes là pour vous aider dans votre parcours de recrutement mondial.