La Loi sur l'emploi et les relations de travail de 2004 (ELRA) en Tanzanie établit les réglementations pour les heures de travail standard. Le nombre maximum d'heures de travail ordinaires par jour est de 9 heures. Cela n'inclut pas la pause déjeuner désignée. Le nombre maximum d'heures de travail ordinaires par semaine est de 45 heures. Cela équivaut à un maximum de six jours de travail par semaine, en supposant une journée de travail de neuf heures.

Un accord écrit entre l'employeur et l'employé peut permettre une semaine de travail compressée, autorisant jusqu'à 12 heures par jour. Cependant, ce calendrier compressé ne peut pas dépasser 45 heures par semaine.

En Tanzanie, la Loi sur l'emploi et les relations de travail de 2004 (ELRA) établit le cadre du travail supplémentaire. La rémunération des heures supplémentaires est applicable lorsqu'un employé travaille au-delà des heures de travail standard définies par l'ELRA.

Il existe certaines limites au travail supplémentaire. Les employés ne peuvent pas être obligés de travailler plus de 12 heures par jour, y compris les heures supplémentaires. Les heures supplémentaires sont plafonnées à un maximum de 50 heures sur un cycle de quatre semaines.

Il existe des exceptions à ces règles. Les postes de direction rapportant directement à la haute direction sont exemptés de ces limitations quotidiennes et cycliques. Les situations d'urgence peuvent nécessiter de dépasser ces limites, mais ce travail doit rester exceptionnel et ne pas devenir la norme. Les accords de négociation collective peuvent établir des moyennes alternatives d'heures supplémentaires sur une période n'excédant pas un an, avec un maximum de 10 heures supplémentaires par semaine en moyenne.

Les employeurs sont tenus de rémunérer les employés pour les heures supplémentaires à un taux d'une fois et demie leur salaire régulier. Il est important de noter que les employés ne peuvent pas être contraints de travailler des heures supplémentaires. Tout travail supplémentaire doit être convenu entre l'employeur et l'employé.

Les travailleurs tanzaniens ont droit à des périodes de repos et des pauses désignées tout au long de la journée et de la semaine de travail, comme indiqué dans la Loi sur l'emploi et les relations de travail de 2004 (ELRA).

Périodes de repos quotidiennes

• Les travailleurs doivent bénéficier d'un minimum de 12 heures consécutives de repos entre la fin d'une journée de travail et le début de la suivante. Cela garantit un temps de récupération adéquat.

• Dans des circonstances exceptionnelles, un accord écrit entre l'employeur et l'employé peut permettre une période de repos quotidienne plus courte, jusqu'à un minimum de 8 heures, à condition que la période de repos restante soit ajoutée au repos de la semaine suivante.

Pauses pendant la journée de travail

• Les travailleurs doivent bénéficier d'une pause d'une heure après avoir travaillé de manière continue pendant plus de cinq heures. Cette pause n'est pas rémunérée et permet aux employés de prendre du temps personnel pour les repas ou la détente.

• Les employeurs peuvent demander aux employés de renoncer à leur pause uniquement dans des situations où le travail ne peut pas être laissé sans surveillance et qu'aucun employé de remplacement n'est disponible. Cela devrait être une occurrence rare.

Période de repos hebdomadaire

• Les employés ont droit à un minimum de 24 heures consécutives de repos par semaine. Cela tombe généralement le dimanche, mais peut être négocié autrement.

• Un accord écrit peut établir une semaine de travail compressée, permettant aux employés de travailler pendant deux semaines consécutives sans une période de repos complète de 24 heures, à condition qu'ils reçoivent une période de repos compensatoire d'au moins 60 heures consécutives après les deux semaines.

Rappelez-vous :

• Les employeurs doivent s'efforcer de créer un environnement de travail qui respecte les temps de pause et les périodes de repos tels que définis dans l'ELRA.
• Les employés ont le droit de refuser de travailler s'ils n'ont pas reçu leurs pauses ou périodes de repos mandatées.

Le travail de nuit est défini comme le travail effectué entre 20h et 6h. Les employés travaillant en horaires de nuit ont droit à une majoration de nuit d'au moins 5 % en plus de leur salaire de base pour chaque heure travaillée la nuit. Si le travail de nuit coïncide avec des heures supplémentaires, la majoration de nuit est calculée sur le taux des heures supplémentaires, offrant une augmentation combinée de 1,5 fois le salaire de base + majoration de nuit. Cela se traduit par une augmentation totale de 105 % de la rémunération. Les employés ne peuvent pas être forcés de travailler en horaires de nuit. Tout travail de nuit doit être convenu entre l'employeur et l'employé.

La loi n'interdit pas explicitement le travail le week-end, mais les employés ont droit à un minimum de 24 heures consécutives de repos par semaine, qui tombe généralement le dimanche. Cette période de repos peut être négociée autrement entre l'employeur et l'employé. Un accord écrit peut établir une semaine de travail compressée, permettant aux employés de travailler pendant deux week-ends consécutifs sans une période de repos complète de 24 heures. Cependant, ils doivent recevoir une période de repos compensatoire d'au moins 60 heures consécutives après les deux semaines.

Le travail de nuit peut perturber les cycles de sommeil et potentiellement affecter la santé des employés. Les employeurs devraient envisager d'offrir des avantages supplémentaires ou des ajustements d'horaire pour atténuer ces effets. Le travail le week-end peut perturber le temps personnel et familial. Les employeurs devraient s'efforcer de mettre en place des pratiques de planification équitables et éviter le travail le week-end inutile chaque fois que possible. En respectant ces réglementations et en favorisant une communication ouverte, les employeurs peuvent créer un environnement de travail équitable et respectueux du bien-être des employés pendant les horaires de nuit et les week-ends.