Découvrez les responsabilités fiscales des employeurs et des employés en Inde
En Inde, les employeurs ont la responsabilité de contribuer aux régimes de sécurité sociale et d'assurance maladie pour leurs employés. Ces contributions sont distinctes de l'impôt sur le revenu déduit du salaire de l'employé.
Le Fonds de Prévoyance des Employés (EPF) est un régime d'épargne-retraite en Inde. Les employeurs et les employés contribuent chacun à hauteur de 12 % des revenus mensuels bruts de l'employé à l'EPF. Cette contribution est versée sur un compte portant intérêt, et le montant accumulé est disponible pour l'employé à la retraite.
Les employeurs sont tenus de correspondre à la contribution de 12 % de l'employé. Sur ces 12 %, 8,33 % sont alloués au Régime de Pension des Employés (EPS) pour les employés gagnant moins de ₹15 000 par mois. Cette contribution est plafonnée à ₹1 250 par mois. Le reste de la contribution de l'employeur, soit 3,67 %, est versé sur le compte EPF de l'employé.
Les contributions de l'employeur et de l'employé à l'EPF sont exonérées d'impôt sur le revenu.
Le Régime de Pension des Employés (EPS) est un régime de sécurité sociale qui offre des prestations de pension aux employés à la retraite.
Comme mentionné précédemment, 8,33 % de la contribution de l'employeur à l'EPF sont alloués à l'EPS pour les employés éligibles (gagnant moins de ₹15 000 par mois). Cette contribution est plafonnée à ₹1 250 par mois. Contrairement au montant de l'EPF, la contribution à l'EPS ne génère pas d'intérêts, et les paiements de pension mensuels sont soumis à l'impôt.
Le régime d'Assurance Maladie des Employés (ESI) offre des prestations médicales et financières aux employés et à leurs ayants droit en cas de maladie, de maternité et de blessures liées au travail.
La contribution de l'employeur à l'ESI dépend du nombre d'employés dans l'entreprise. Les entreprises comptant plus de 20 employés contribuent à hauteur de 4,75 % des salaires des employés. Les entreprises comptant moins de 20 employés ne sont pas tenues de contribuer à l'ESI.
Il est obligatoire pour les employeurs d'enregistrer leurs employés sous les régimes EPF et ESI s'ils remplissent les critères d'éligibilité (nombre d'employés). L'employeur est responsable de déduire la contribution de l'employé à l'ESI et à l'EPF de son salaire et de déposer le montant total (contribution de l'employeur et de l'employé) aux autorités compétentes. Les délais de dépôt de ces contributions peuvent varier, il est donc important que les employeurs se tiennent informés des dernières réglementations.
Les déductions fiscales des employés en Inde sont la partie du salaire d'un employé qui est retenue par l'employeur et déposée auprès du gouvernement. Ces déductions contribuent principalement à l'impôt sur le revenu et à divers régimes de sécurité sociale.
La Déduction de l'Impôt sur le Revenu à la Source (TDS) est la déduction la plus importante sur le salaire d'un employé. Le montant de la TDS déduite dépend de la tranche de revenu de l'employé, de son statut de déclaration fiscale et de toute déduction ou exemption applicable réclamée.
Les employés peuvent soumettre un formulaire 16 dûment rempli à leur employeur, qui détaille le salaire total gagné, la TDS déduite et d'autres composants fiscaux tout au long de l'année financière. Ce formulaire est crucial pour la déclaration de l'impôt sur le revenu.
La taxe professionnelle est une taxe prélevée par l'État sur le salaire d'un employé. Le taux et l'applicabilité de la taxe professionnelle varient en fonction de l'État d'emploi.
Il est conseillé aux employés de se familiariser avec les règles spécifiques de la taxe professionnelle de leur État.
Il peut y avoir d'autres déductions sur le salaire d'un employé en fonction des politiques de l'entreprise et des avantages offerts. Celles-ci peuvent inclure :
En Inde, le concept de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) a été remplacé par la Taxe sur les Biens et Services (GST) depuis le 1er juillet 2017. La GST est une taxe indirecte globale prélevée sur la fourniture de biens et services à travers le pays. Comprendre les implications passées de la TVA sur les services peut fournir une meilleure compréhension du cadre actuel de la GST pour les prestataires de services.
Le gouvernement indien offre une gamme d'incitations fiscales pour stimuler l'expansion des entreprises et les investissements dans le pays. Ces incitations peuvent être généralement divisées en trois catégories.
Les startups éligibles peuvent bénéficier d'une exonération fiscale de 100 % sur leurs bénéfices pendant une période de trois ans dans un bloc de dix ans à partir de leur incorporation. Pour se qualifier, la startup doit être incorporée avant le 31 mars 2024, et son chiffre d'affaires annuel ne doit pas dépasser 1 milliard d'INR. Les startups sont également exemptées de l'impôt sur les gains en capital à long terme sur la vente d'investissements détenus pendant plus de deux ans. De plus, le gouvernement exonère l'impôt sur l'investissement réalisé dans une startup au-dessus de la juste valeur marchande.
Les entreprises nationales ayant un chiffre d'affaires total ou des recettes brutes ne dépassant pas Rs. 250 crores au cours de l'exercice financier précédent sont éligibles à un taux d'imposition réduit de 25 % (plus la surtaxe et la cession applicables). Les entreprises peuvent également opter pour un taux d'imposition inférieur de 22 % dans le cadre du régime fiscal préférentiel. Cependant, ce régime comporte certaines conditions, telles qu'un investissement minimum dans des actifs physiques. Les nouvelles entreprises manufacturières nationales incorporées après le 1er octobre 2019 peuvent bénéficier d'un taux d'imposition préférentiel spécial de 15 %.
Les entreprises opérant dans les Zones Économiques Spéciales (ZES) et réalisant des projets de développement d'infrastructures dans certaines régions peuvent bénéficier de vacances fiscales sur leurs bénéfices pendant une période spécifiée. Les unités orientées vers l'exportation peuvent bénéficier de diverses exonérations fiscales et concessions douanières. Par exemple, les nouvelles entreprises dans les ZES peuvent bénéficier d'une exonération fiscale complète sur les bénéfices d'exportation pendant les cinq premières années, suivie d'avantages fiscaux partiels pour les années suivantes.
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