Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Îles Féroé
Aux Îles Féroé, les délais de préavis minimum requis pour la résiliation d'un emploi sont déterminés par l'ancienneté de l'employé et le type de contrat de travail.
Pour les travailleurs horaires employés depuis au moins six mois, le délai de préavis minimum est d'au moins sept jours ouvrables.
Les employés recevant des salaires mensuels réguliers selon les termes de l'Accord du Syndicat Général des Travailleurs Féroïens (Føroya Arbeiðarafelag), avec une ancienneté de plus de six mois mais moins de deux ans, ont droit à un délai de préavis minimum de deux mois.
Pour les employés salariés (par exemple, ceux couverts par l'Accord du Syndicat des Employés de Bureau et de Commerce (S&K)) qui ont été employés pendant une période comprise entre six mois et trois ans (à l'exclusion des périodes temporaires ou d'essai), le délai de préavis minimum est de trois mois.
Il est important de noter que le délai de préavis s'applique tant aux résiliations par l'employeur que par l'employé.
Le préavis de résiliation, qu'il soit initié par l'employeur ou l'employé, doit être présenté par écrit.
Aux Îles Féroé, il n'y a aucune obligation légale pour les employeurs de fournir une indemnité de départ en cas de cessation d'emploi. Cependant, il existe certaines exceptions et considérations qui peuvent s'appliquer.
Accords Collectifs : Malgré l'absence d'obligation légale, certains accords collectifs, négociés entre les syndicats et les employeurs, peuvent inclure des dispositions pour l'indemnité de départ pour les employés couverts par ces accords.
Contrats Individuels : L'indemnité de départ peut également être négociée comme une clause spécifique dans un contrat de travail individuel.
Licenciement Abusif : Si le licenciement d'un employé est jugé abusif ou injustifié par un tribunal, ce dernier peut accorder une compensation en lieu et place de l'indemnité de départ.
Pour déterminer si vous êtes couvert par un accord collectif incluant potentiellement des dispositions relatives à l'indemnité de départ, consultez le syndicat ou l'association patronale concernée. De plus, examinez attentivement votre contrat de travail individuel pour toute clause relative à l'indemnité de départ.
Aux Îles Féroé, le processus de licenciement des employés peut être initié par les employeurs soit avec cause, soit sans cause. Le licenciement avec cause peut être dû à une faute grave, une rupture de contrat ou une incapacité à accomplir les tâches professionnelles. En revanche, le licenciement sans cause ne nécessite pas de raison spécifique, mais les employeurs doivent respecter les délais de préavis légalement mandatés.
Les employés qui sont dans l'entreprise depuis au moins neuf mois ont le droit de demander les motifs écrits de leur licenciement. Cela est prévu par des accords similaires à l'accord du Syndicat Général des Travailleurs Féroïens.
Les Îles Féroé disposent de lois qui protègent les employés contre le licenciement abusif. Par exemple, le licenciement d'une employée en raison de sa grossesse est considéré comme illégal. La loi interdit également la discrimination basée sur des facteurs tels que le sexe, la race, la religion, etc. Le licenciement pour ces motifs serait considéré comme illégal.
Lors du licenciement d'un employé, il est important de consulter les conventions collectives pertinentes ou les contrats de travail individuels. Ceux-ci peuvent contenir des dispositions ou des exigences supplémentaires relatives aux processus de licenciement. Si des préoccupations concernant la légalité ou l'équité d'un licenciement existent, il est conseillé de consulter un avocat spécialisé en droit du travail qualifié aux Îles Féroé.
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