Les États-Unis restent l’un des centres d’affaires les plus dynamiques au monde, attirant des entreprises et des talents à l’échelle mondiale. Avec leur économie forte, leurs secteurs technologiques et de recherche de premier plan, et leur scène startup vibrante, de nombreux employeurs cherchent à embaucher des ressortissants étrangers qualifiés ou à transférer leurs employés existants aux États-Unis pour stimuler leur croissance. Cependant, la législation sur l’immigration aux États-Unis est complexe et en constante évolution.
Les entreprises qui négligent les exigences en matière de visa risquent de graves conséquences : les travailleurs étrangers acceptant un emploi non autorisé peuvent faire face à des amendes, à une peine d’emprisonnement et à une expulsion, tandis que les employeurs enfreignant les règles d’autorisation de travail peuvent encourir de lourdes pénalités ou perdre leur capacité à parrainer des visas. Pour ces raisons, il est essentiel pour tout employeur embauchant ou transférant du personnel international de comprendre à l’avance les exigences en matière d’immigration et d’autorisation de travail aux États-Unis.
Au-delà de la conformité, l’obtention du bon visa américain permet de garantir qu’un nouveau salarié peut commencer à travailler en douceur et rester légalement employé à long terme. Avec une préparation adéquate, les employeurs peuvent éviter des retards et des amendes, et offrir aux employés internationaux un bon départ. Ce guide couvre l’essentiel de l’autorisation de travail aux États-Unis, y compris qui a besoin d’un visa, les types de visas, les obligations des employeurs, et les meilleures pratiques pour le transfert.
Qui a besoin d’un visa ou d’un permis de travail aux États-Unis ?
Tout d’abord, il est crucial de comprendre qui doit être autorisé à travailler aux États-Unis. Les citoyens américains (par naissance ou naturalisation) ont un droit illimité de travailler, tout comme les résidents permanents légaux (titulars de Green Card) avec une Green Card valide comme preuve de leur statut. En revanche, presque tous les autres ressortissants étrangers ont besoin d’une autorisation explicite pour travailler.
Cela signifie détenir soit un visa de travail américain approprié, soit un Document d’Autorisation de Travail (EAD) délivré par USCIS. Par exemple, une personne en possession d’un visa non-immigrant temporaire (comme H-1B ou L-1) ne peut travailler que si son employeur a déposé une demande valide et que le visa est approuvé. Les titulaires de visas dépendants (H-4, L-2) peuvent parfois obtenir un EAD pour travailler, mais uniquement après l’avoir reçu.
De même, les étudiants en visa F-1 ne peuvent généralement pas travailler sauf via la Formation Pratique Optionnelle (OPT), qui nécessite une approbation séparée. En pratique, tout employé qui n’est pas citoyen américain ou titulaire d’une Green Card doit être parrainé pour un visa de travail américain ou posséder un autre statut autorisé avant de commencer tout travail, même à temps partiel. La législation américaine interdit de travailler avec un visa touristique ou sans autorisation appropriée, ce qui peut entraîner des sanctions importantes.
Les employeurs américains doivent vérifier l’autorisation de travail de chaque nouvelle embauche en remplissant le Formulaire I-9, en examinant les documents d’identité et d’éligibilité à l’emploi (par exemple, passeport, Green Card, EAD). Ne pas remplir correctement la vérification I-9 ou embaucher sciemment des travailleurs non autorisés viole la loi sur la réforme de l’immigration et le contrôle (IRCA) et peut entraîner des amendes, des sanctions pénales et une interdiction de contrats gouvernementaux.
USCIS insiste sur le fait que les employeurs doivent vérifier l’identité et l’autorisation de chaque nouvelle embauche sans discrimination fondée sur la citoyenneté ou l’origine nationale. Beaucoup d’entreprises utilisent E-Verify, un système électronique de vérification du formulaire I-9, notamment pour les programmes STEM OPT où la participation est obligatoire. En résumé, si le travailleur n’est pas citoyen ou résident permanent, l’employeur américain doit organiser un visa ou un permis de travail qualifiant avant le début de l’emploi aux États-Unis.
Aperçu des visas de travail américains que les employeurs doivent connaître
Les États-Unis proposent de nombreuses catégories de visas pour l’emploi, mais les employeurs utilisent généralement quelques classifications en fonction du rôle du travailleur et de sa nationalité. Cette section donne un aperçu des principaux types de visas américains pertinents pour l’embauche ou le transfert d’employés étrangers.
Tous les visas suivants nécessitent généralement un parrainage par un employeur américain, sauf indication contraire.
Visa H-1B pour les professions spécialisées aux États-Unis
Le visa non-immigrant H-1B est destiné aux professionnels exerçant des professions nécessitant au moins un diplôme de licence (ou équivalent) dans un domaine spécifique. Les professions courantes H-1B incluent ingénieurs, spécialistes en informatique, scientifiques, enseignants et comptables. L’employeur américain doit déposer une demande I-129 accompagnée d’une Demande de Condition de Travail (LCA) pour le poste.
Si elle est approuvée, la visa américaine est initialement accordée pour jusqu’à trois ans et peut être prolongée de trois autres, pour un maximum de six ans. Des prolongations au-delà de six ans sont souvent possibles si une demande de carte verte est en cours. Le visa H-1B est « double intention », permettant au travailleur de demander la résidence permanente simultanément. Cependant, les visas H-1B sont soumis à un plafond annuel, et la plupart des employeurs doivent participer à une loterie chaque année pour embaucher de nouveaux H-1B.
Visa L-1 pour le transfert intra-entreprise aux États-Unis
Le visa L-1 américain permet aux entreprises de transférer des employés existants aux États-Unis. Il comporte deux sous-types : L-1A pour les cadres et dirigeants, et L-1B pour les employés ayant une connaissance spécialisée des produits ou processus de l’entreprise. Pour être éligible, l’employé doit avoir travaillé pour l’entreprise (ou une filiale) à l’étranger pendant au moins un an continu au cours des trois dernières années.
L-1A concerne ceux dirigeant l’organisation ou un département, tandis que L-1B couvre les personnes avec une connaissance avancée ou exclusive des opérations de l’entreprise. Le demandeur dépose une demande I-129 au nom de l’employé. La création de nouvelles filiales nécessite des exigences supplémentaires, telles qu’un espace de bureau physique et un plan d’affaires. La validité initiale du statut L-1A est jusqu’à trois ans, extensible jusqu’à sept ans, tandis que L-1B est initialement de trois ans, renouvelable jusqu’à un maximum de cinq ans. Les conjoints des travailleurs L-1 (L-2) peuvent demander une autorisation de travail aux États-Unis séparément. La principale responsabilité de l’employeur est de démontrer le lien entre les entités et que l’employé remplira le rôle revendiqué.
Visa O-1 pour les personnes aux capacités extraordinaires aux États-Unis
Le visa O-1 américain concerne les personnes possédant une « capacité extraordinaire » ou une réussite exceptionnelle. Cela inclut O-1A pour ceux en sciences, éducation, affaires ou sport, et O-1B pour les arts, le divertissement ou le cinéma/TV. Un employeur ou agent doit déposer une demande I-129 démontrant la reconnaissance nationale ou internationale soutenue de la personne, par exemple par des prix, publications ou contributions majeures.
Le visa américain est accordé pour des périodes pouvant aller jusqu’à un ou trois ans, souvent avec une première attribution de trois ans et des prolongations d’un an possibles. L’O-1 est spécifique à l’employeur (ou à l’agent), nécessite une documentation solide, et est généralement plus sélectif, mais il n’y a pas de plafond annuel.
Visa TN pour les professionnels USMCA aux États-Unis
Selon l’accord commercial USMCA (anciennement NAFTA), les citoyens canadiens et mexicains exerçant certaines professions peuvent obtenir le statut TN aux États-Unis. Les professions éligibles incluent comptables, ingénieurs, avocats, pharmaciens, scientifiques et enseignants. Pour se qualifier, le candidat doit être citoyen du Canada ou du Mexique, posséder un diplôme de licence ou des qualifications appropriées pour la profession, et disposer d’une offre d’emploi à temps plein ou partiel aux États-Unis.
Les citoyens canadiens demandent le statut TN à un poste frontière américain sans besoin de tampon de visa, tandis que les Mexicains doivent faire une demande auprès d’un consulat américain. Le statut TN est accordé par tranches de trois ans et peut être renouvelé indéfiniment. L’employeur américain doit démontrer que le poste correspond à une profession USMCA et fournir une lettre d’emploi détaillée.
Visa E-2 pour les investisseurs/employés sous traité pour les États-Unis
Le visa E-2 américain concerne les investisseurs et employés de sociétés issues de pays sous traité. Si un entrepreneur ou investisseur étranger d’un pays sous traité qualifié investit une somme substantielle dans une entreprise américaine, il peut obtenir le statut E-2. Par extension, les employés essentiels de cette entreprise, également du pays sous traité, peuvent obtenir un visa E-2 pour y travailler.
Les exigences clés incluent la nationalité d’un pays sous traité, un investissement substantiel dans une entreprise américaine réelle et lucrative (suffisamment important pour assurer la réussite de l’entreprise et non une activité marginale), et l’intention de diriger ou développer l’entreprise. Il n’y a pas de seuil précis en dollars, mais l’investissement doit être proportionnel au type d’activité et suffisant pour réussir. Les visas E-2 sont accordés par périodes de deux ans et peuvent être renouvelés indéfiniment tant que l’entreprise fonctionne.
OPT F-1 (Formation pratique optionnelle) pour les États-Unis
Les étudiants internationaux aux États-Unis en possession d’un visa F-1 peuvent travailler dans leur domaine d’études pendant une période limitée après l’obtention du diplôme. Grâce à l’OPT, un étudiant qualifié peut obtenir jusqu’à 12 mois d’autorisation de travail aux États-Unis liée à sa spécialité. Dans certains domaines STEM (science, technologie, ingénierie, mathématiques), une extension unique de 24 mois est disponible, totalisant jusqu’à 36 mois d’OPT.
Tandis que l’autorisation OPT est accordée à l’étudiant, l’employeur a des obligations formelles minimales au-delà de traiter l’OPT comme tout autre employé. Pour le STEM OPT, l’employeur doit utiliser le système E-Verify et soutenir un plan de formation. Les étudiants ne peuvent pas utiliser l’OPT pour des emplois non liés, et l’OPT pré-complétion est limité au temps partiel pendant les études.
Visa J-1 pour les visiteurs d’échange aux États-Unis
Le visa J-1 américain couvre divers programmes d’échange gérés par des sponsors désignés par le gouvernement, notamment stages, formations, chercheurs, professeurs et médecins (formation médicale). Chaque catégorie a ses propres règles d’éligibilité et de parrainage ; en général, le titulaire J-1 doit participer à un programme approuvé avec une organisation sponsor aux États-Unis, et le travail est limité aux termes du programme.
Par exemple, un chercheur J-1 peut enseigner ou faire de la recherche dans une université, tandis qu’un stagiaire J-1 travaille dans un programme de formation. Les visas J-1 sont généralement valides pour la durée du programme indiquée sur le formulaire DS-2019. Note importante : certaines catégories J-1 imposent une obligation de résidence de deux ans dans le pays d’origine. Ces visiteurs doivent retourner dans leur pays pour une durée cumulative de deux ans avant de changer de statut ou d’obtenir certains autres visas américains, sauf si une dispense est accordée. Les employeurs doivent vérifier cette exigence, car elle influence les options de parrainage futures.
Cartes vertes (EB-2/EB-3) par parrainage d’employeur aux États-Unis
Pour un employé étranger destiné à faire partie de façon permanente de votre main-d’œuvre américaine, envisagez de parrainer une carte verte. Les voies les plus courantes sont les catégories EB-2 et EB-3. EB-2 concerne les professionnels titulaires de diplômes avancés ou les personnes d’exceptionnelle capacité, tandis que EB-3 couvre les professionnels avec au moins un diplôme de licence et les travailleurs qualifiés avec au moins deux ans de formation.
Il est crucial que les deux catégories EB-2 et EB-3 (sans dérogation pour intérêt national) nécessitent une certification de travail PERM délivrée par le Département du Travail américain (DOL). Cela prouve essentiellement qu’aucun travailleur américain qualifié n’est disponible pour le poste et que l’embauche de l’étranger ne nuira pas aux salaires ou aux conditions de travail américains. Après l’approbation du PERM, l’employeur dépose une demande I-140 d’immigration auprès de USCIS. Les visas permanents américains sont limités en nombre, ce qui peut entraîner de longues périodes d’attente pour certains ressortissants étrangers.
Exigences d’éligibilité et responsabilités de l’employeur américain
Cette section décrit les exigences pour les employeurs et employés américains concernant les principaux visas de travail américains. Nous mettons en évidence les formulaires de demande et les obligations en matière de salaire/paiement le cas échéant.
Exigences pour l’employeur américain pour le visa H-1B de profession spécialisée
Pour être éligible à un visa H-1B, le poste doit être une « profession spécialisée » nécessitant au moins un diplôme de licence (ou équivalent) dans un domaine spécifique. L’employé étranger doit détenir au moins un diplôme de licence américain ou équivalent dans cette spécialité. L’employeur doit obtenir une Demande de Condition de Travail certifiée (LCA) auprès du DOL (Formulaire ETA-9035) avant de déposer une demande I-129 auprès de USCIS.
La LCA exige que l’employeur atteste payer à l’H-1B au moins le salaire le plus élevé entre le salaire prédominant ou le salaire réel de l’employeur pour des travailleurs similaires. La demande I-129, accompagnée de la LCA, est déposée par l’employeur auprès de USCIS, en incluant les frais et la documentation des qualifications de l’employé et de l’offre d’emploi. Une fois USCIS approuvé, le travailleur étranger peut demander le visa H-1B dans un consulat américain ou changer de statut s’il est déjà aux États-Unis.
Les employeurs américains parrainant des H-1B doivent respecter les exigences de publication, en informant leur personnel américain du dépôt de la LCA et en conservant un dossier accessible au public contenant la LCA certifiée, les informations sur les salaires, et la preuve des notifications. Ne pas payer le salaire requis ou ne pas tenir de dossiers peut entraîner des sanctions du DOL et de USCIS.
Exigences pour l’employeur américain pour le transfert intra-entreprise L-1
Pour un visa L-1A (cadre/directeur) ou L-1B (connaissance spécialisée), l’employeur doit d’abord prouver l’existence d’une relation d’entreprise éligible entre les entités américaines et étrangères. L’employeur étranger doit faire affaire dans les deux pays. L’employé doit avoir travaillé au moins un an continu pour cette entité étrangère au cours des trois dernières années.
Aucun LCA n’est requis pour le L-1 ; l’employeur dépose une demande I-129 en précisant la catégorie. La demande doit documenter les fonctions du poste et le rôle antérieur de l’employé à l’étranger. Le L-1A concerne un poste de cadre ou de gestion et peut conduire à un séjour de 7 ans, tandis que le L-1B concerne une connaissance spécialisée et permet jusqu’à 5 ans au total. Les conjoints des titulaires L-1 (L-2) peuvent demander une autorisation de travail aux États-Unis séparément. La responsabilité principale de l’employeur est de démontrer le lien entre les entités et que l’employé remplira le rôle revendiqué.
Exigences pour l’employeur américain pour le visa O-1 de capacité extraordinaire
Pour le visa O-1 de capacité extraordinaire, l’employeur (ou agent) doit déposer le formulaire I-129 auprès de USCIS, incluant des preuves substantielles de la « capacité extraordinaire » du salarié dans son domaine. Les preuves peuvent inclure des prix, publications, couverture médiatique, contributions originales, salaire élevé ou appartenance à des associations exclusives.
Une lettre de consultation d’un groupe de pairs ou d’une organisation professionnelle est généralement requise. Il n’y a pas de LCA ni d’exigence spécifique en matière de salaire, mais la demande doit préciser les termes de l’emploi. USCIS recommande de déposer au moins 45 jours à l’avance. En cas d’approbation, l’employeur doit respecter les termes du poste ; toute modification substantielle nécessite une demande modifiée.
Exigences pour les employeurs américains pour le professionnel TN (USMCA)
Pour les professionnels TN (USMCA), l’employeur doit fournir une lettre détaillée décrivant le poste et confirmant qu’il correspond à une profession approuvée par l’USMCA. Le salarié doit être citoyen du Canada ou du Mexique, satisfaire aux exigences éducatives ou de licence, et disposer d’une offre d’emploi à temps plein ou partiel aux États-Unis.
Les candidats canadiens demandent le statut TN à un poste frontière américain en présentant la lettre de l’employeur, les diplômes et la preuve de citoyenneté. Les citoyens mexicains demandent un visa TN auprès d’un consulat américain. Il n’y a pas de plafond ou de limite pour les renouvellements, mais le statut TN n’est valable que pour un emploi professionnel ; l’auto-emploi n’est pas autorisé. Les employeurs ont peu de formalités administratives autres que la lettre de soutien, garantissant que le poste correspond bien à la catégorie TN.
Exigences pour l’investisseur/employé sous traité E-2 pour les États-Unis
Si un employeur (ou entrepreneur) souhaite entrer sous un visa E-2, les éléments clés sont l’investissement et le statut de pays sous traité. L’employeur (ou investisseur) doit prouver la citoyenneté d’un pays sous traité éligible et qu’un montant substantiel de capitaux a été investi dans une
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