Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Bermudes
À Bermuda, la loi impose un délai de préavis minimum que les employeurs doivent respecter lorsqu'ils mettent fin au contrat d'un employé. Cette disposition protège les employés contre une perte d'emploi brutale, leur offrant une période tampon pour trouver un nouvel emploi.
La loi sur l'emploi de 2000 précise les délais de préavis minimum que les employeurs doivent donner lorsqu'ils mettent fin au contrat d'un employé, sauf si le contrat de travail ou la convention collective stipule une période plus longue. Le délai de préavis minimum dépend de la fréquence de paiement de l'employé :
Il est important de noter que la loi ne s'applique pas aux employés atteignant l'âge de la retraite.
Il existe certaines exceptions où les délais de préavis minimum peuvent ne pas s'appliquer :
Les employeurs ne sont pas autorisés à donner un préavis pendant que l'employé est en congé, y compris les vacances annuelles, le congé de maternité, le congé de deuil ou le congé de maladie (sauf si le congé de maladie dépasse quatre semaines).
Les employeurs ont la possibilité de payer l'employé en lieu et place du préavis, mettant ainsi fin à son emploi immédiatement.
À Bermuda, l'indemnité de licenciement est un droit légal pour les employés dont l'emploi est terminé en raison d'un licenciement économique ou d'autres facteurs admissibles. Cela est principalement régi par la Loi sur l'emploi de 2000.
Les employés sont généralement admissibles à l'indemnité de licenciement s'ils ont complété au moins un an d'emploi continu avec leur employeur. La cessation d'emploi doit être due à un licenciement économique ou à d'autres facteurs indépendants de la volonté de l'employé. La démission ou les départs volontaires ne sont généralement pas admissibles.
Le calcul de l'indemnité de licenciement selon la Loi sur l'emploi de 2000 est le suivant :
Par exemple, un employé avec 15 ans de service continu qui est licencié aurait droit à 20 semaines de salaire pour les 10 premières années (2 semaines de salaire x 10 ans) et 15 semaines de salaire pour les 5 années restantes (3 semaines de salaire x 5 ans), soit un total de 35 semaines de salaire.
Les employés ont également droit à une indemnité de préavis comme l'exige la Loi sur l'emploi ou selon les termes contractuels. Cependant, l'indemnité de préavis est distincte de l'indemnité de licenciement. Les contrats de travail ou les conventions collectives peuvent prévoir des montants d'indemnité de licenciement plus élevés que ceux stipulés dans la Loi sur l'emploi de 2000.
La cessation d'emploi peut se produire de plusieurs façons. Cela inclut la cessation avec motif, où le licenciement est dû à une faute, une mauvaise performance, une violation du contrat ou des raisons opérationnelles. L'employeur doit avoir des motifs substantiels pour cette action. La cessation sans motif est un autre type, où l'employeur ou l'employé peut mettre fin à la relation d'emploi pendant la période d'essai ou en donnant le préavis requis. Enfin, la démission forcée se produit lorsqu'un employé démissionne en raison d'une violation significative du contrat par l'employeur ou d'un comportement déraisonnable. Cela est légalement considéré comme une cessation par l'employeur.
La procédure de cessation implique plusieurs étapes. Tout d'abord, l'employeur doit fournir à l'employé une lettre de cessation écrite détaillant la raison de la cessation (si applicable), la date effective de la cessation et les détails concernant le préavis ou le paiement en lieu de préavis.
Deuxièmement, l'employeur doit s'assurer que l'employé reçoive tous les salaires impayés, les congés accumulés et tous les autres avantages dus dans les 7 jours suivant la cessation, ou à la prochaine période de paie régulière.
Enfin, pour les détenteurs de permis de travail, les employeurs doivent notifier par écrit le Département de l'Immigration de la cessation, en incluant la raison de la cessation.
Un employé peut déposer une plainte pour licenciement abusif s'il estime que sa cessation était sans juste cause ou n'a pas suivi la procédure due. Les motifs de licenciement abusif incluent la discrimination, la grossesse, l'adhésion à un syndicat ou le dépôt d'une plainte en vertu de la Loi sur l'Emploi de 2000.
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