Explorez les droits des travailleurs et les protections légales en Soudan du Sud
En Soudan du Sud, un employeur peut légalement résilier un contrat de travail pour des raisons telles que l'incapacité de l'employé, l'incapacité répétée à exécuter les tâches, une faute grave et des exigences opérationnelles.
Cela se réfère à des situations où l'employé est incapable d'accomplir le travail pour lequel il a été embauché en raison de maladie ou d'invalidité.
Si l'employé échoue constamment à atteindre les normes de performance définies dans le contrat de travail, cela peut constituer un motif de licenciement.
Des violations graves du contrat de travail, telles que le vol, la violence, l'insubordination ou des actes mettant en danger la sécurité du lieu de travail, peuvent entraîner un licenciement.
Des changements économiques ou structurels au sein de l'entreprise nécessitant une réduction des effectifs peuvent également constituer une raison valable de licenciement.
La période de préavis requise pour le licenciement dépend de la durée de service de l'employé. Pour un service continu d'un an ou plus, un préavis d'un mois est requis. Pour un service continu de six mois à un an, un préavis de deux semaines est nécessaire. Pour un service continu de moins de six mois, un préavis d'une semaine est suffisant.
Pendant la période de préavis, l'employé a droit à son salaire régulier. Un employeur peut choisir de payer l'employé en lieu et place du préavis, l'équivalent du salaire qu'il aurait gagné pendant la période de préavis.
Selon la Loi sur le Travail de 2017, Section 77(3 et 4), un employé licencié pour cause de redondance a droit à une indemnité de licenciement, calculée comme deux semaines de salaire pour chaque année de service continu.
Un employeur peut licencier sommairement un employé sans préavis ni paiement en lieu et place du préavis en cas de faute grave extrême.
Un contrat de travail prend fin automatiquement un mois après le décès d'un employé.
Un employé peut soulever un différend et demander des recours s'il estime que son licenciement est injuste.
Les lois du Soudan du Sud sont conçues pour protéger les individus contre la discrimination dans divers domaines, en particulier sur le lieu de travail. Les droits fondamentaux à l'égalité sont énoncés dans la Constitution de Transition de la République du Soudan du Sud (2011), qui interdit la discrimination fondée sur la race, l'origine ethnique, la couleur, le sexe, la langue, la croyance religieuse, l'opinion politique, la naissance ou le statut social. La Loi sur le Travail (2017) aborde également la discrimination sur le lieu de travail, interdisant la discrimination fondée sur la race, la tribu, le lieu d'origine, l'extraction nationale, la couleur, le sexe (y compris la grossesse), l'état civil, les responsabilités familiales, la religion, l'opinion politique, le handicap, l'âge, le statut VIH ou SIDA, ou l'appartenance à un syndicat.
Les lois anti-discrimination au Soudan du Sud protègent les individus contre la discrimination basée sur les caractéristiques suivantes :
Si un individu subit une discrimination au Soudan du Sud, il peut demander réparation par les mécanismes suivants :
Les employeurs au Soudan du Sud ont des responsabilités spécifiques pour prévenir et traiter la discrimination :
Soudan du Sud, un pays en développement, possède un marché du travail formel naissant. Malgré l'existence d'une législation du travail, les mécanismes d'application sont faibles, et une partie significative de la main-d'œuvre relève du secteur informel. Cela entraîne une application incohérente des normes relatives aux conditions de travail.
Au Soudan du Sud, la semaine de travail standard est de 48 heures, avec un maximum de huit heures par jour. Le travail supplémentaire est autorisé avec le consentement de l'employé, mais il est limité à 12 heures par semaine. Le travail de nuit, qui se situe entre 22h et 6h, est autorisé pour certaines industries avec des réglementations sur les pauses et la compensation. Cependant, le respect de ces normes peut varier en fonction du secteur et de la formalité de l'emploi.
La loi impose une pause d'une heure par jour de travail, bien que l'application puisse être laxiste dans certains secteurs. Des périodes de repos hebdomadaires sont également obligatoires, mais la durée spécifique n'est pas explicitement mentionnée dans la législation. Le dimanche est généralement considéré comme le jour de repos standard.
La législation du travail du Soudan du Sud ne contient pas de dispositions spécifiques sur les exigences ergonomiques sur le lieu de travail. Cela signifie qu'il n'existe pas de directives claires sur la manière d'assurer le confort physique et la sécurité des travailleurs dans leur environnement de travail.
Le Soudan du Sud, une nation relativement jeune, a mis en place un cadre juridique pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs. La législation principale à cet égard est la Loi sur le Travail de 2017, qui détaille les obligations des employeurs, les droits des employés et le processus d'application.
En vertu de la Loi sur le Travail, les employeurs ont une responsabilité importante pour assurer un environnement de travail sûr. Les principales obligations des employeurs incluent :
La Loi sur le Travail définit également les droits des employés en matière de santé et de sécurité sur le lieu de travail :
La Loi sur le Travail confère l'autorité de mise en application aux Inspecteurs du Travail. Ces inspecteurs ont le pouvoir de :
Bien que le cadre juridique soit en place, l'application des règlements de santé et de sécurité au Soudan du Sud reste un défi. La Politique Nationale de Sécurité et de Santé au Travail (NOSH) 2022 du Ministère du Travail reconnaît cette lacune et souligne la nécessité de mécanismes d'application plus solides.
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