Explorez les droits des travailleurs et les protections légales en Saint-Marin
À Saint-Marin, le licenciement doit être fondé soit sur une "cause juste", soit sur une "raison subjective justifiée". Une cause juste implique une faute grave ou un comportement inapproprié de la part de l'employé, tels qu'une violation grave du contrat, un vol ou une fraude, de la violence ou du harcèlement, des absences injustifiées répétées ou de l'insubordination. Une raison subjective justifiée couvre les cas où le licenciement est basé sur des facteurs liés aux besoins de l'entreprise, tels que des raisons économiques, des changements technologiques rendant le poste obsolète, ou l'incapacité continue de l'employé à remplir adéquatement ses fonctions. Les employeurs doivent fournir une explication écrite détaillant les motifs spécifiques du licenciement.
Les employeurs et les employés à Saint-Marin sont tenus de donner un préavis avant de résilier un contrat de travail. Les périodes de préavis obligatoires varient en fonction de la classification de l'employé et de la durée de service. Les périodes de préavis pour les employés sont généralement plus courtes que l'obligation de l'employeur. Le délai spécifique sera indiqué dans le contrat de travail ou les conventions collectives pertinentes. Les périodes de préavis pour les employeurs sont plus longues que celles des employés et sont déterminées par la durée de service de l'employé et sa classification. Consultez les conventions collectives pertinentes ou les lois du travail de Saint-Marin pour des détails précis.
Les employés à Saint-Marin peuvent être éligibles à une indemnité de licenciement (également connue sous le nom d'indemnité de fin de service ou "TFR") en cas de licenciement, sauf si le licenciement est pour cause juste. Le droit à l'indemnité de licenciement et les méthodes de calcul sont complexes et régis par des lois du travail spécifiques et des conventions collectives.
La durée de service, la raison du licenciement et les conventions collectives sont des facteurs clés affectant l'indemnité de licenciement. Les employés doivent généralement avoir été employés pendant au moins un an pour devenir éligibles. Le montant de l'indemnité de licenciement augmente avec les années de service. L'indemnité de licenciement est généralement requise lorsque le licenciement est dû à une redondance, une restructuration ou des facteurs indépendants de la volonté de l'employé. Certaines conventions peuvent prévoir des indemnités de licenciement plus généreuses que celles légalement mandatées.
La République de Saint-Marin s'engage à respecter les principes d'égalité et de non-discrimination. La Constitution de Saint-Marin garantit les droits et libertés fondamentaux pour tous, consacrant le principe de non-discrimination. La Loi n° 48 de 2018, également connue sous le nom de Loi sur la discrimination, est la principale loi interdisant la discrimination à Saint-Marin. Cette loi élargit les caractéristiques protégées et assure des protections plus larges dans divers secteurs.
Les lois anti-discrimination de Saint-Marin couvrent un large éventail de caractéristiques protégées. Celles-ci incluent la race, la couleur, le sexe, l'identité de genre, l'orientation sexuelle, l'origine ethnique, la nationalité, la religion ou la croyance, le handicap, l'âge, les opinions politiques, et le statut personnel, économique ou social.
Les personnes victimes de discrimination disposent de plusieurs options pour obtenir réparation. Elles peuvent déposer une plainte auprès de la Commission pour l'égalité des chances, un organisme public indépendant qui joue un rôle vital dans l'application de la loi anti-discrimination. La Commission a le pouvoir d'enquêter sur les plaintes, de médiatiser les différends et de fournir des recours. Les employés peuvent également déposer des réclamations pour discrimination liée au travail auprès des Tribunaux du travail. Pour les cas de discrimination survenant en dehors du lieu de travail, les plaintes peuvent être portées devant les tribunaux civils où les recours peuvent inclure des compensations ou des injonctions.
Les employeurs à Saint-Marin ont un rôle important dans la prévention et le traitement de la discrimination. Ils sont tenus de développer et de mettre en œuvre des politiques claires d'égalité des chances, soulignant leur engagement à prévenir la discrimination et le harcèlement. Les employeurs doivent également fournir à tout le personnel une formation sur les lois anti-discrimination et l'inclusivité au travail. Ils doivent établir des procédures internes de plainte pour que les employés puissent signaler les incidents de discrimination. Les enquêtes doivent être menées rapidement, équitablement et de manière confidentielle. De plus, les employeurs sont légalement tenus de faire des aménagements raisonnables pour les employés handicapés.
Saint-Marin, une petite république nichée en Italie, offre un environnement de travail distinct. Comprendre les normes relatives aux conditions de travail est crucial pour les employeurs et les employés.
Saint-Marin suit une structure de semaine de travail standard, du lundi au vendredi, avec des heures de travail raisonnables. Les réglementations spécifiques ne sont pas facilement disponibles en ligne, mais des sources suggèrent qu'une semaine de travail typique se situe dans la plage des 40 heures.
Les informations concernant les périodes de repos obligatoires pendant la journée de travail sont limitées. Cependant, l'accent mis sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée à Saint-Marin suggère que des pauses sont probablement intégrées dans l'horaire de travail quotidien.
Il y a un manque d'informations facilement accessibles sur les exigences ergonomiques spécifiques imposées par la loi à Saint-Marin. Néanmoins, Saint-Marin est un État membre de l'Organisation internationale du travail (OIT) et a ratifié plusieurs conventions de l'OIT, y compris la Convention sur la violence et le harcèlement, 2019 (n° 190). Cela indique un engagement à créer un environnement de travail sûr et sain, ce qui inclut probablement des considérations ergonomiques.
Saint-Marin donne la priorité au bien-être des travailleurs grâce à un cadre complet de réglementations en matière de santé et de sécurité. Ces réglementations définissent les obligations des employeurs, les droits des employés et les mécanismes d'application pour garantir un environnement de travail sûr.
La Loi n° 31 de 1998 de Saint-Marin, ainsi que les décrets d'application ultérieurs, établissent les bases de la sécurité au travail. Conformément à la Loi unique sur la santé et la sécurité au travail (Décret-loi du 9 avril 2008), les employeurs ont des responsabilités importantes :
Les employés à Saint-Marin sont habilités par les réglementations en matière de santé et de sécurité à garantir leur bien-être au travail. Ces droits incluent :
Le Secrétariat d'État pour la Santé et la Sécurité Sociale est l'organisme gouvernemental principal responsable de la santé et de la sécurité au travail à Saint-Marin. Ce département applique les réglementations, effectue des inspections sur les lieux de travail et enquête sur les accidents.
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