Découvrez les responsabilités fiscales des employeurs et des employés en Comores
En Comores, les employeurs font face à des obligations fiscales spécifiques et à des considérations légales en matière de gestion de la paie et des employés.
Ces informations sont à jour au 5 février 2025 et peuvent être sujettes à changement. Il est toujours recommandé de consulter un conseiller fiscal local pour obtenir les informations les plus récentes et des conseils spécifiques.
Les déductions fiscales pour les employés aux Comores sont régies par les lois du travail et les réglementations fiscales du pays, qui peuvent être modifiées. Au 5 février 2025, les informations disponibles sur les déductions fiscales comoriennes pour les employés sont limitées. Cependant, certains principes généraux et déductions potentielles peuvent être décrits en se basant sur des pratiques courantes et les informations disponibles concernant d'autres pays et régions, avec la réserve que les spécificités pour les Comores nécessitent une recherche locale plus approfondie.
Sécurité sociale : Il est courant que les pays aient des cotisations de sécurité sociale déduites des salaires des employés pour financer la retraite, l'invalidité et d'autres programmes de protection sociale. Les montants et détails spécifiques des contributions pour les Comores ne sont pas facilement accessibles et nécessitent des recherches ciblées.
Soins de santé : Les cotisations pour les soins de santé sont une autre déduction typique, servant souvent à financer un système de santé national ou à fournir un accès à des soins subventionnés. Les détails spécifiques concernant ces contributions aux Comores nécessitent une exploration plus approfondie.
Cotisations syndicales : Si un employé appartient à un syndicat, les cotisations syndicales peuvent être déduites directement de son salaire. La légalité et la prévalence de cette pratique aux Comores doivent être vérifiées.
Contributions à la retraite : Au-delà de la sécurité sociale imposée par le gouvernement, certains employeurs pourraient offrir des régimes de retraite privés où les employés peuvent effectuer des contributions volontaires par le biais de déductions sur la paie. Les spécificités de ces arrangements aux Comores nécessitent une investigation plus poussée.
Saisies sur salaire et ordonnances judiciaires : En cas de dettes ou d'obligations légales, des déductions peuvent être imposées par ordonnance du tribunal, comme les saisies sur salaire pour le soutien d'enfant. Cela nécessite une meilleure compréhension du cadre juridique des Comores.
Il est important de consulter des ressources gouvernementales officielles ou de demander des conseils juridiques et fiscaux professionnels aux Comores pour obtenir des détails précis sur les déductions fiscales des employés et les règlements applicables à la situation spécifique. Cette information sert de vue d'ensemble générale et ne doit pas être considérée comme un conseil fiscal définitif.
Aux Comores, les entreprises sont soumises à une taxe sur la consommation, similaire à la TVA/GST, prélevée sur les biens importés et certains services.
La taxe sur la consommation aux Comores s'applique aux biens importés et à des services spécifiques, y compris les activités de production et les services commerciaux et non commerciaux. Elle diffère d'un système de TVA traditionnel et n'est pas appliquée sur la vente de biens au sein des Comores (sauf pour le pétrole, les services médicaux et l'édition, qui peuvent avoir des seuils de chiffre d'affaires différents de ceux des autres entreprises).
Les Comores appliquent une taxe sur la consommation plutôt qu'une TVA ou GST. Cette taxe est appliquée à des taux variables allant de 0 % à 25 % sur les biens et services importés, en fonction du produit ou du service et de son utilisation. Le taux standard sur les importations semble être de 10 %.
Les entreprises opérant aux Comores doivent généralement s'enregistrer pour la taxe sur la consommation si leur chiffre d'affaires annuel dépasse 20 millions KMF. Les entreprises principalement engagées dans l'importation avec un chiffre d'affaires annuel compris entre 15 millions KMF et 20 millions KMF peuvent également être tenues de s'enregistrer.
Les entreprises enregistrées pour la taxe sur la consommation doivent déposer des déclarations fiscales annuelles, accompagnées des états financiers correspondants. Ces états financiers doivent détailler les sources de revenus et démontrer la conformité fiscale.
Certains biens et services peuvent être exonérés de la taxe sur la consommation. Plus d'informations sur les exonérations spécifiques doivent être obtenues auprès des autorités fiscales comoriennes.
Les Comores ont ratifié l'Accord sur la facilitation des échanges (AFE) de l'OMC. Le pays s'efforce de respecter ses délais de notification pour l'accord, visant à rationaliser les procédures commerciales et à réduire les coûts pour les entreprises engagées dans le commerce international.
Les Comores opèrent un système fiscal basé sur la source, ce qui signifie que les résidents et les non-résidents sont imposés sur les revenus tirés à l'intérieur du pays. Il n'existe pas de taxe sur les salaires aux Comores. La taxe foncière est prélevée à un taux de 9 %, tandis qu'un droit d'enregistrement de propriété de 2 % s'applique aux transferts de biens immobiliers. Pour les entreprises opérant exclusivement en dehors des Comores, aucune taxe sur les sociétés ou les revenus n'est imposée, mais les individus peuvent être soumis à des obligations fiscales dans leur pays de résidence.
Les Comores offrent des incitations fiscales pour attirer les investissements et stimuler la croissance économique.
Le Code des Investissements des Comores prévoit plusieurs incitations, notamment pour les grands investissements et la création d'emplois.
Éligibilité : Les incitations en vertu du Code des Investissements nécessitent une approbation préalable du Ministre en charge des Investissements, sur l'avis de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANPI). Des conditions spécifiques s'appliquent en fonction de la taille de l'investissement, du secteur, et des engagements de création d'emplois.
Demande : Les investisseurs doivent soumettre une demande à l'ANPI décrivant leur projet d'investissement proposé et démontrant comment il répond aux critères d'éligibilité pour les incitations souhaitées.
En dehors du Code des Investissements spécifique, le cadre fiscal général inclut les éléments suivants :
Conventions de Double Imposition : Les Comores ont un accord de double imposition en vigueur avec les Émirats Arabes Unis, qui peut réduire les taux de retenue à la source sur certains paiements transfrontaliers.
Autres Licences/Enregistrements : Les entreprises peuvent nécessiter des licences et enregistrements supplémentaires selon leur secteur d'activité. Par exemple, les employeurs doivent s'enregistrer auprès du Fonds National de Solidarité et de Protection Sociale (CNSPS) pour la sécurité sociale.
Au 5 février 2025. Les lois et règlements fiscaux peuvent changer, il est donc crucial de rester informé des dernières législations. Il est conseillé de consulter un conseiller fiscal pour obtenir des conseils précis et adaptés.
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