Comprenez les lois régissant les heures de travail et les heures supplémentaires en Afrique du Sud
La Loi sur les Conditions de Base d'Emploi (LCBE) définit le cadre juridique des heures de travail standard en Afrique du Sud.
La LCBE établit un maximum pour les heures de travail ordinaires :
Un accord collectif entre les représentants des employeurs et des employés peut permettre de faire une moyenne des heures de travail sur une période déterminée, généralement jusqu'à 4 mois. Même avec une moyenne, la moyenne ne peut pas dépasser 45 heures ordinaires par semaine. Tout accord de moyenne doit être renégocié chaque année.
En Afrique du Sud, la Loi sur les Conditions de Travail de Base (BCEA), n° 75 de 1997, définit les règles et la compensation pour le travail supplémentaire.
Les employés ne peuvent pas travailler plus de 45 heures ordinaires par semaine. Toute heure travaillée au-delà de ces limites est considérée comme des heures supplémentaires. Cependant, un accord collectif peut permettre de faire la moyenne des heures de travail sur une période allant jusqu'à 4 mois, avec une moyenne ne dépassant pas 45 heures ordinaires et 5 heures supplémentaires par semaine. Cet accord doit être renégocié chaque année.
Le travail supplémentaire est volontaire et nécessite un accord entre l'employeur et l'employé. Les employeurs ne peuvent pas obliger les employés à faire des heures supplémentaires. Pour le travail supplémentaire, les employeurs doivent payer les employés au moins une fois et demie (1,5x) leur taux horaire normal. Avec le consentement de l'employé, les employeurs peuvent offrir du temps libre payé en échange du paiement des heures supplémentaires. Le temps libre doit être calculé sur la base du taux de 1,5x pour les heures supplémentaires.
Un accord permettant le travail supplémentaire ne peut pas exiger ou permettre à un employé de travailler plus de 12 heures par jour. Tout accord sur les heures supplémentaires conclu dans les trois premiers mois d'emploi expire après un an. Un accord collectif peut augmenter le maximum d'heures supplémentaires autorisées à 15 heures par semaine. Cependant, cela ne peut être appliqué que pour un maximum de deux mois sur une période de douze mois.
Les employés ont le droit de refuser les heures supplémentaires, sauf si la situation implique des urgences imprévues et que le travail ne peut être accompli pendant les heures normales.
La loi sud-africaine, en particulier la Loi sur les conditions de base de l'emploi (BCEA), n° 75 de 1997, garantit des périodes de repos et des pauses pour les employés afin de maintenir leur bien-être et leur productivité.
Périodes de repos quotidiennes
Les employés ont droit à un minimum de 12 heures consécutives de repos entre la fin d'une journée de travail et le début de la suivante. Cependant, des exceptions peuvent être faites par un accord écrit, réduisant ce temps à 10 heures pour les employés qui vivent sur le lieu de travail et ont une pause repas de plus de 3 heures.
Périodes de repos hebdomadaires
Les employés ont droit à une période de repos hebdomadaire d'au moins 36 heures consécutives, qui doit inclure un dimanche sauf accord contraire. Des arrangements alternatifs peuvent être faits par un accord écrit, permettant une période de repos d'au moins 60 heures consécutives toutes les deux semaines ou une période de repos hebdomadaire de moins de 36 heures une semaine, à condition que la période de repos de la semaine suivante soit prolongée proportionnellement.
Pauses repas
Il n'y a pas de minimum légal pour une pause repas. Cependant, si un employé travaille plus de 5 heures, il a droit à une pause repas d'au moins 60 minutes. Une flexibilité peut être prévue par un accord écrit, réduisant la pause repas à 30 minutes, ou l'éliminant entièrement pour les journées de travail de moins de 6 heures.
Points importants à retenir
Les accords pour des périodes de repos quotidiennes réduites ou des pauses repas plus courtes nécessitent le consentement écrit de l'employé. Les périodes de repos et les pauses repas ne sont pas considérées comme du temps de travail et ne sont donc pas rémunérées. Les pauses cigarette ne sont pas imposées par la loi. Les employeurs peuvent établir des zones fumeurs désignées mais ne sont pas obligés de fournir des pauses à cet effet.
Faire valoir vos droits
Si un employeur viole ces règlements, les employés peuvent déposer une plainte auprès du Département de l'Emploi et du Travail.
La Loi sur les Conditions de Travail de Base (BCEA) de l'Afrique du Sud, n° 75 de 1997, établit des règles spécifiques pour le travail de nuit et le travail du week-end afin de protéger le bien-être des employés et d'assurer une rémunération équitable.
Le travail de nuit est défini comme le travail effectué entre 18h et 6h le lendemain. Les employeurs ne peuvent exiger ou permettre le travail de nuit qu'avec l'accord de l'employé. Le travail de nuit doit être compensé soit par un paiement financier en plus du salaire régulier, soit par une semaine de travail plus courte pour tenir compte des exigences du travail de nuit. Un accord collectif peut préciser la méthode de compensation. Les employeurs doivent informer les employés effectuant régulièrement du travail de nuit des dangers pour la santé et la sécurité associés. Les employés ont le droit de refuser le travail de nuit, sauf en cas d'urgences imprévues.
La BCEA privilégie une période de repos hebdomadaire de 36 heures consécutives, qui inclut généralement un dimanche. Un accord écrit peut permettre des variations, telles qu'une période de repos d'au moins 60 heures consécutives toutes les deux semaines ou une période de repos hebdomadaire de moins de 36 heures une semaine, à condition que la période de repos de la semaine suivante soit prolongée proportionnellement. Le travail effectué les dimanches ou les jours fériés attire un taux de rémunération double, soit deux fois le taux horaire normal.
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