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Un examen approfondi des lois sur le congé de maternité en Pologne

Publié le :

Mar 11, 2024

Mis à jour le :

Dec 2, 2025

Rivermate | Un examen approfondi des lois sur le congé de maternité en Pologne

Aperçu des lois sur le congé de maternité en Pologne

La Pologne possède parmi les lois sur le congé de maternité les plus généreuses d'Europe, offrant aux mères une longue période de repos pour s'occuper de leurs nouveau-nés. Dans cet article, nous examinerons en détail les lois polonaises concernant le congé de maternité et explorerons la durée du congé, qui y est éligible, et quels avantages sont inclus.

En Pologne, toutes les femmes ayant accouché ou adopté un enfant ont droit à 20 semaines de congé de maternité payé par leur Employeur of Record. Cela inclut à la fois l’accouchement naturel et la césarienne ; cependant, il peut y avoir des restrictions supplémentaires selon que vous ayez eu des grossesses multiples ou non. La durée de l’allocation parentale payée peut également varier en fonction de votre statut d’emploi - les salariés à temps plein reçoivent 100 % de leur salaire pendant leur absence, tandis que les travailleurs à temps partiel perçoivent 50 %. De plus, si vous avez été employé par votre Employeur of Record depuis plus de six mois avant de prendre un congé de maternité, vous pouvez être éligible à des prestations pouvant aller jusqu’à 26 semaines (cela ne s’applique que si votre bébé est né prématurément).

Le gouvernement polonais offre également un soutien financier tout au long de cette période – les futures mères peuvent recevoir jusqu’à 600 złoty par mois (environ 140 €) jusqu’à leur retour au travail après la naissance/l’adoption d’un enfant. De plus, les parents dont les enfants sont nés avant le 1er janvier 2021 ont droit à 500 złoty par mois jusqu’au 31 décembre 2022, peu importe leur retour au travail après leur congé de grossesse/adoption !

Pour que les nouvelles mères ne se sentent pas sous pression de la part des Employeurs lors de leur retour des congés paternité/maternité, des protections légales ont été instaurées telles que : interdiction de discrimination en raison d’un changement de poste sans consentement ; droit garanti de ne pas subir de pertes financières par rapport à des collègues effectuant des tâches similaires avant et après leur absence, etc. Ces réglementations s’appliquent même si une personne décide de ne pas revenir immédiatement mais préfère attendre quelques années avant de reprendre sa vie professionnelle !

De plus, celles qui attendent une maternité doivent savoir qu’une fois qu’elles rentrent chez elles, leur partenaire pourrait également bénéficier d’une allocation spéciale appelée « indemnité de paternité » qui lui permet de rester à la maison deux jours par semaine tout en recevant 80 % de son salaire durant ces périodes, ainsi que d’autres bonus liés au lieu de travail, comme des droits aux vacances, etc. Il est néanmoins important de préciser que les critères d’éligibilité dépendent des circonstances individuelles ; mieux vaut vérifier les détails en amont pour que tout se passe en douceur par la suite !

Tout cela montre clairement pourquoi de nombreuses personnes considèrent la Pologne comme l’un des pays leaders en termes de droits et privilèges offerts à ses citoyens en matière de naissance et d’éducation de la famille – quelque chose dont on peut être fiers !

Histoire des lois sur le congé de maternité en Pologne

La Pologne a une longue et variée histoire en matière de lois sur le congé de maternité. Depuis les premiers temps du communisme, à travers la période de transition après 1989, et jusqu’à l’ère moderne actuelle, l’approche polonaise pour la protection des femmes enceintes sur leur lieu de travail a connu d’importants changements. Dans cet article, nous examinerons en profondeur comment ces lois ont évolué au fil de l’histoire polonaise – depuis leurs débuts jusqu’à aujourd’hui.

La première loi officielle sur le congé de maternité a été instaurée en 1949, sous l’influence stalinienne. Cette loi prévoyait 14 semaines de congé de maternité payé avec une indemnisation salariale complète, ainsi que des avantages additionnels tels que des soins médicaux gratuits et des allocations logement pour les mères ayant récemment accouché ou étant sur le point d’accoucher. Cependant, malgré sa nature progressive par rapport à d’autres pays de l’époque (comme la France qui n’offrait que 10 semaines), elle comportait plusieurs inconvénients majeurs, notamment une sécurité d’emploi limitée lors du retour, et l’absence de protection contre toute discrimination liée à la grossesse ou à l’identité/ expression de genre sur le lieu de travail.

En 1990, après la transition de la Pologne vers la démocratie, des changements supplémentaires ont été apportés aux politiques existantes concernant les droits maternels ; la durée du congé parental payé a notamment été portée de 14 à 20 semaines, avec des dispositions améliorées pour la sécurité de l’emploi lors du retour au travail après l’accouchement – ce qui signifiait que les Employeurs ne pouvaient pas licencier un employé simplement parce qu’il avait utilisé ses droits légaux liés à la grossesse et à la naissance. De nouvelles réglementations ont également été introduites pour les pères ; leur permettant une plus grande flexibilité lors de prises de congé prolongé pour soutenir leur partenaire durant la grossesse, si souhaité, sans crainte de représailles financières ou professionnelles de la part de leur Employeur.

En 2004, la situation a encore évolué grâce aux directives de l’Union européenne, qui se sont appliquées simultanément à tous les États membres – ce qui a permis une protection accrue pour les mères actives par rapport à ce qui avait été vu auparavant dans le monde entier ! Ces mesures incluaient notamment l’extension de la durée totale des congés parentaux au-delà de 20 semaines, jusqu’à 36, et l’introduction d’incitations financières supplémentaires via des « packages de prestations familiales » financés par l’État pour couvrir les coûts liés à l’éducation et à la garde d’enfants (frais de crèche, matériel scolaire, etc.). Par ailleurs, la réglementation de l’UE exigeait des Entreprises qu’elles proposent des aménagements de travail flexibles autant que possible pour mieux répondre aux besoins des parents, favorisant ainsi une meilleure équilibre entre vie professionnelle et vie privée, renforçant la stabilité des familles à l’échelle nationale, indépendamment de leur origine socio-économique.

Aujourd’hui, la situation concernant l’emploi des mères reste globalement positive, bien qu’il existe encore des marges d’amélioration — notamment en matière d’égalité de rémunération et de sensibilisation du public sur les droits auxquels elles ont droit légalement lorsqu’elles sont enceintes et employées. Néanmoins, le gouvernement continue d’œuvrer pour protéger au mieux tous les citoyens, quels que soient leur âge ou leur situation, afin que chacun puisse bénéficier du même respect et de la même dignité, peu importe les circonstances auxquelles il pourrait être confronté à tout moment !

Comparaisons internationales des lois sur le congé de maternité en Pologne

En matière de congé de maternité, la Pologne figure parmi les pays les plus généreux d’Europe. Avec un total de 20 semaines de congé payé disponibles pour les mères et pères, ainsi que des prestations supplémentaires telles que les soins médicaux gratuits pendant la grossesse et l’accouchement, les parents polonais bénéficient de certains des droits parentaux les plus avantageux. Mais comment cela se compare-t-il à d’autres nations dans le monde ? Dans cet article, nous analyserons en profondeur les comparaisons internationales entre les lois sur le congé de maternité en Pologne et celles d’autres pays à travers le globe.

Un pays qui se distingue lorsqu’on compare ses politiques concernant la santé maternelle est la Suède – qui offre jusqu’à 480 jours (soit 16 mois) de congé parental payé par enfant ! Cela inclut 390 jours réservés à chaque parent ; 60 jours doivent être pris par la mère ou le père, tandis que 330 jours peuvent être divisés selon leur choix. Les 90 jours restants sont flexibles pour que les deux parents puissent les utiliser si souhaité. De plus, la législation suédoise prévoit également un soutien financier continuous – comprenant des paiements mensuels équivalant à 80 % du salaire jusqu’au jour 180 après la naissance, puis une baisse à 70 %.

En comparaison avec les dispositions extrêmement généreuses de la Suède pour les nouvelles familles, de nombreux États membres de l’Union européenne offrent beaucoup moins de temps de congé après la naissance : la France accorde 28 semaines (112 jours ouvrés), l’Allemagne 14 semaines (56 jours ouvrés), et l’Italie 12 semaines (48 jours ouvrés). Toutefois, tous ces pays assurent un salaire complet pendant cette période – contrairement à la Pologne où seul un taux de remplacement de 50 % du salaire s’applique durant les dix premières semaines, puis diminue à 30 %.

En sortant de l’Europe, considérons deux exemples très différents : le Japon et les États-Unis. La législation japonaise garantit aux femmes ayant accouché dans les 6 derniers mois 18 semaines de congé payé à un taux de 60-80 % du salaire, avec possibilité de prendre un congé non rémunéré allant jusqu’à un an si souhaité par la travailleuse. D’un autre côté, les États-Unis ne disposent pas de lois fédérales garantissant un congé de maternité payé ; il existe donc une grande variation entre États — certains n’offrant rien, d’autres comme la Californie permettant jusqu’à 12 semaines de congé payé intégral pour la mère concernée.

Pour conclure, il est évident qu’il existe de vastes différences dans la durée du congé de maternité disponible dans différents pays du monde – allant des 16 mois exceptionnels de la Suède aux dispositions de certains États américains qui n’offrent même pas une protection officielle pour les femmes ayant accouché ! Lorsque l’on compare à ces exemples internationaux, la Pologne apparaît comme relativement généreuse, mais reste encore en retrait par rapport à de nombreux États membres de l’UE en termes de montant total d’argent reçu lors de la période d’absence suite à une naissance.

Impact du congé de maternité en Pologne sur les familles

L’impact du congé de maternité en Pologne sur les familles est large et complexe. Les mères qui travaillent, les pères et les enfants ressentent tous ces effets de façon différente. Pour les mères actives, la généreuse durée de repos accordée par la loi polonaise peut être une bénédiction ou un fardeau selon leurs circonstances personnelles. D’un côté, cela leur permet de s’absenter longtemps pour créer un lien avec leur nouveau-né sans craindre de perte de revenus ou de sécurité d’emploi ; mais, d’un autre côté, certaines femmes peuvent ne pas pouvoir reprendre le travail après une telle absence prolongée à cause de changements dans la dynamique de leur lieu de travail ou du manque d’options de garde d’enfants à leur retour. Les pères bénéficient également des lois françaises puisqu'ils ont souvent plus d’opportunités de créer des liens avec leur bébé durant cette période, ce qui n’aurait peut-être pas été possible si les deux parents devaient immédiatement retourner au travail après la naissance. Ce temps supplémentaire peut renforcer les liens familiaux tout en permettant aux pères de s’impliquer davantage dans l’éducation de leur enfant, ce qui pourrait mener à de meilleurs résultats pour l’enfant à long terme, notamment en termes de développement émotionnel et de réussite scolaire.

Pour les enfants nés dans des ménages polonais où les deux parents travaillent avant la naissance, avoir accès à la garde parentale durant la petite enfance a été associé à une amélioration des capacités cognitives par rapport à ceux n’ayant pas bénéficié d’une attention adéquate durant leur prime jeunesse, selon une étude menée par l’Institut de psychologie de l’Université de Varsovie (UWIPS). L’étude a montré que les bébés dont les principaux soignants avaient pris un congé de maternité plus long présentaient des niveaux plus élevés de compréhension linguistique et de résolution de problèmes que ceux principalement pris en charge par des sources non parentales (crèches, nounous, etc.), soulignant l’importance de donner aux jeunes esprits de nombreuses opportunités de se développer sous l’œil attentif de parents aimants.

Enfin, même si de nombreux avantages découlent de l’utilisation à plein régime des politiques maternelles du pays, il existe aussi des inconvénients potentiels, notamment en ce qui concerne la stabilité financière du ménage, puisque la mère risque de perdre une partie de son salaire pendant une longue absence, même si elle reste éligible à une partie de l’indemnité versée par l’État. De plus, le père pourrait devoir réduire ses heures pour s’adapter aux nouveaux besoins, ce qui réduirait encore ses revenus, aggravant la situation financière du couple, qui doit désormais élever un enfant avec un seul revenu au lieu de deux auparavant.

En définitive, il semble évident que, dans l’ensemble, les impacts positifs l’emportent sur les négatifs pour la plupart des familles vivant en Pologne. La décision d’accepter ou non un congé prolongé dépend de chacun, en fonction de préférences personnelles, de conditions économiques, et d’autres facteurs propres à chaque situation spécifique.

Débat actuel sur les lois polonaises concernant le congé de maternité

Le débat actuel sur les lois polonaises relatives au congé de maternité est complexe, avec de nombreuses perspectives différentes. D’un côté, certains soutiennent que la législation existante offre une protection suffisante aux femmes enceintes et à leur famille ; de l’autre, il y a ceux qui pensent qu’elle ne va pas assez loin en matière de soutien aux nouvelles mères. Les partisans du maintien ou même de l’augmentation des niveaux actuels de congé métissent soulignent que de telles politiques offrent une sécurité financière essentielle durant cette période souvent difficile de la vie d’une femme. Ils insistent aussi sur l’importance pour les parents de pouvoir passer du temps de qualité avec leur nouveau-né sans avoir à se soucier de l’emploi ou des finances. De plus, ils affirment que des périodes plus longues de congé parental payé peuvent contribuer à réduire les inégalités de genre en permettant à la fois aux hommes et aux femmes d’avancer dans leur carrière après un temps d’arrêt pour la naissance ou l’adoption.

Les opposants à une extension du congé de maternité au-delà de son niveau actuel estiment que cela alourdirait indûment la charge des Employeurs ainsi que celle des contribuables à travers des taxes sociales accrues nécessaires au financement de telles prestations. Certains argumentent aussi que ces politiques pourraient dissuader les entreprises d’embaucher des femmes, qu’elles pourraient percevoir comme moins fiables en raison de potentielles absences liées à la grossesse ou à la naissance. Enfin, certains critiques pensent que si un congé parental payé supplémentaire peut bénéficier temporairement à certaines femmes (comme les mères au foyer), à long terme, ces mesures ne changent pas fondamentalement la problématique de la discrimination de genre au sein de la société dans son ensemble.

Quoi qu’il en soit, il est clair que la question des droits maternels en Pologne a récemment attiré beaucoup d’attention – ce qui en dit long sur notre engagement collectif à assurer des chances égales, quel que soit le sexe. En poursuivant ce débat, souvenons-nous pourquoi nous nous engageons dans cette discussion : pour créer des vies meilleures pour tous, en particulier pour les enfants nés dans les familles polonaises aujourd’hui.

En conclusion, la Pologne offre l’une des lois sur le congé de maternité les plus généreuses d’Europe. Avec 20 semaines de congé payé et des avantages supplémentaires tels que l’aide financière et les protections légales pour les nouvelles mères, les citoyens polonais disposent de droits complets pour avoir des bébés et élever leur famille. Bien qu’il reste des progrès à faire en matière d’égalité salariale et de sensibilisation sur les droits, dans l’ensemble, ces dispositions représentent un avantage considérable pour les futurs parents. Le débat reste complexe, mais il tourne finalement autour de la création de meilleures vies pour tous, en particulier pour les enfants nés dans les familles polonaises.

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Lucas Botzen

Fondateur

Lucas Botzen est le fondateur de Rivermate, une plateforme mondiale de ressources humaines spécialisée dans la gestion de la paie internationale, la conformité et la gestion des avantages sociaux pour les entreprises à distance. Auparavant, il a cofondé Boloo, entreprise dont il a réussi la vente après l'avoir développée jusqu’à générer plus de 2 millions d’euros de revenus annuels. Lucas est passionné par la technologie, l’automatisation et le travail à distance, et il prône des solutions numériques innovantes pour faciliter l'emploi à l’échelle internationale.

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