Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Polynésie française
Le droit du travail en Polynésie française stipule des périodes de préavis lors de la résiliation de l'emploi pour faciliter une transition plus fluide pour les deux parties concernées. La durée spécifique de la période de préavis dépend de plusieurs facteurs.
En l'absence de contrat de travail écrit, de convention collective ou de politique d'entreprise spécifiant une période plus longue, la période de préavis minimale est déterminée par la catégorie et l'ancienneté de l'employé.
Pour les employés ayant moins de cinq ans de service :
Pour les employés non payés mensuellement, la période de préavis doit être au moins aussi fréquente que leurs paiements de salaire, avec un minimum de 7 jours.
Les contrats de travail peuvent stipuler une période de préavis plus longue que les exigences légales minimales, offrant à l'employé un temps supplémentaire pour trouver un nouvel emploi.
Dans certaines circonstances, une résiliation immédiate sans période de préavis peut être permise. Cela s'applique généralement aux cas de faute grave de l'employé, tels que le vol, la violence ou l'insubordination. Cependant, les employeurs doivent disposer de preuves documentées pour justifier un licenciement immédiat.
En Polynésie française, les employés qui ont travaillé pendant au moins un an de manière continue ont droit à une indemnité de licenciement lorsque leur emploi est terminé. Cependant, il existe certaines exceptions à cette règle conformément à l'article Lp. 1455-1 du Code du travail de la Polynésie française. Le but de cette indemnité est d'aider l'employé pendant sa recherche d'emploi.
L'indemnité de licenciement est calculée en fonction de l'ancienneté de l'employé et de son salaire mensuel brut moyen. Cela inclut les avantages, les primes et les commissions, sur les 12 derniers mois de travail conformément à l'article Lp. 1455-2 du Code du travail de la Polynésie française. Pour les employés ayant une ancienneté de 1 à 10 ans, l'indemnité de licenciement est de 1/10 du salaire mensuel par année de service. Pour ceux ayant une ancienneté de plus de 10 ans, l'indemnité de licenciement est de 1/10 du salaire mensuel par année pour les 10 premières années, et de 1/15 du salaire mensuel par année pour chaque année supplémentaire.
Les employés licenciés pour faute grave ou ceux qui démissionnent volontairement n'ont pas droit à une indemnité de licenciement conformément à l'article Lp 1455-6 du Code du travail de la Polynésie française.
En droit polynésien français, les types de résiliation autorisés incluent le licenciement pour motifs personnels, le licenciement pour motifs économiques, la démission et la rupture conventionnelle.
Ce type de licenciement est basé sur les actions ou la conduite de l'employé, telles que la faute grave ou lourde, des instances répétées de faute, ou l'incompétence professionnelle affectant l'entreprise.
La procédure de pré-licenciement comporte trois étapes :
Ce type de licenciement est lié à la santé financière de l'entreprise ou à une restructuration nécessaire. Des réglementations strictes régissent le processus, avec une priorité donnée à la reclassification au sein de l'entreprise ou du groupe. La consultation des représentants du personnel est requise, et les lettres de licenciement doivent indiquer les raisons économiques spécifiques justifiant la décision.
Il s'agit d'une résiliation volontaire de l'emploi par l'employé.
Il s'agit d'une séparation convenue mutuellement entre l'employé et l'employeur.
La loi polynésienne française interdit les licenciements fondés sur la discrimination (par exemple, le sexe, la race, la religion), la grossesse ou l'activité syndicale.
Des protections supplémentaires peuvent s'appliquer à des catégories spécifiques d'employés, telles que les représentants du personnel.
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