Le Code du travail géorgien fournit des directives pour les heures de travail standard dans le pays. La semaine de travail typique en Géorgie est limitée à 40 heures, réparties sur cinq jours. Cela se traduit par une journée de travail standard de huit heures.

Il existe une exception pour les entreprises ayant des conditions d'exploitation spécifiques nécessitant de dépasser huit heures de travail continu. Dans ces cas, le Code du travail permet une semaine de travail maximale de 48 heures, mais uniquement dans des circonstances spécifiques. Le gouvernement géorgien, en consultation avec les partenaires sociaux, doit établir une liste des industries éligibles à la semaine de travail prolongée de 48 heures. Cela garantit que ces heures prolongées sont limitées à des secteurs spécifiques ayant des besoins opérationnels réels.

Les employeurs sont tenus de conserver des registres des heures de travail des employés pendant une période pouvant aller jusqu'à un an. Cette tenue de registres est cruciale pour assurer le respect des réglementations sur les heures de travail standard.

En Géorgie, le Code du travail définit les règles et réglementations concernant le travail supplémentaire et la compensation correspondante pour les employés.

Un employé est éligible à une rémunération pour heures supplémentaires lorsque ses heures de travail dépassent la semaine de travail standard de 40 heures. Cependant, il existe des exceptions. La semaine de travail prolongée de 48 heures autorisée pour certaines industries (avec l'approbation du gouvernement) n'élimine pas nécessairement la rémunération des heures supplémentaires.

Le Code du travail exige que le travail supplémentaire soit rémunéré à un taux de une fois et demie le taux horaire régulier de l'employé. Par exemple, si le taux horaire de base d'un employé est de 5 ₾ (Lari géorgien), son taux pour heures supplémentaires serait de 7,5 ₾ (5 ₾ x 1,5).

Bien qu'il n'y ait pas de limite explicite sur les heures supplémentaires dans le Code du travail, les employeurs doivent s'assurer que le travail supplémentaire ne met pas en danger la santé et la sécurité des employés. Des heures supplémentaires excessives peuvent entraîner de la fatigue et un épuisement des employés.

La loi géorgienne permet également des congés compensatoires en lieu et place de la rémunération des heures supplémentaires sous certaines conditions. Cet accord doit être documenté par écrit et préciser clairement les termes de l'arrangement, y compris le taux de conversion entre les heures supplémentaires travaillées et le temps de repos compensatoire accordé. Les employés doivent donner leur consentement à l'accord de congé compensatoire.

Le Code du travail protège également certaines catégories d'employés contre les heures supplémentaires excessives, y compris les femmes enceintes ou les femmes ayant récemment accouché, les mineurs de moins de 18 ans et les employés handicapés.

En Géorgie, le Code du travail ne spécifie pas de périodes de repos ou de pauses particulières pendant la journée de travail pour la plupart des employés. Cependant, il y a certains facteurs à prendre en compte :

• Discrétion de l'employeur : De nombreux employeurs établissent des politiques internes qui incluent des périodes de pause tout au long de la journée de travail. Ces pauses sont généralement non rémunérées.
• Normes de l'industrie : Certaines industries peuvent avoir des pratiques courantes concernant les pauses, même en l'absence de mandats légaux.

Bien que non obligatoire, il est généralement considéré comme une bonne pratique pour les employeurs de fournir des périodes de pause raisonnables tout au long de la journée de travail pour promouvoir le bien-être des employés et éviter la fatigue.

En ce qui concerne les pauses repas, il n'y a pas de stipulations légales à leur sujet dans le Code du travail de Géorgie. Les employeurs peuvent inclure des pauses repas désignées dans la politique de l'entreprise, qui peuvent être payées ou non, selon la politique.

Bien que les pauses repas ne soient pas obligatoires par la loi, les employés ont toujours droit à une période de repos minimale ininterrompue de huit heures consécutives entre les quarts de travail, ce qui peut inclure leur temps de pause repas désigné.

En Géorgie, le Code du travail n'aborde pas spécifiquement le travail de nuit ou le travail de week-end. Cependant, certaines considérations entrent en jeu pour ces horaires :

Travail de nuit :

Les travailleurs de nuit adhèrent à la même semaine de travail standard. Les employeurs doivent prioriser la création d'un environnement de travail sûr qui prend en compte l'impact potentiel du travail de nuit sur le bien-être des employés. Cela pourrait impliquer des pauses désignées pour la sieste ou des stratégies de gestion de la fatigue.

Travail de week-end :

La période de repos minimale de huit heures entre les quarts de travail s'applique également au travail de week-end. Cela garantit un temps de récupération adéquat avant de retourner au travail, même si les quarts de travail tombent le week-end.

Considérations générales :

Certains travaux de nuit ou de week-end peuvent impliquer des rotations de quarts. Bien que non obligatoire, des horaires prévisibles peuvent améliorer le bien-être des employés par rapport à des horaires erratiques. Bien que non légalement requis, certains employeurs peuvent offrir une prime de nuit ou de week-end pour inciter les employés. Cela peut être négocié dans les contrats de travail.

Le Ministère du Travail, de la Santé et des Affaires Sociales encourage les pratiques de travail équitables et promeut le bien-être des employés. Les employeurs qui exigent régulièrement du travail de nuit ou de week-end devraient s'efforcer de créer un environnement de travail qui prend en compte ces facteurs.