Découvrez les responsabilités fiscales des employeurs et des employés en Congo
En République Démocratique du Congo, les employeurs ont plusieurs responsabilités fiscales.
Les employeurs doivent s'enregistrer auprès de l'Institut National de Sécurité Sociale (INSS) et obtenir un numéro d'identification fiscale (NIF) auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI).
Les employeurs sont tenus de retenir l'impôt sur le revenu des personnes physiques sur les salaires des employés selon l'échelle d'imposition progressive. Ils doivent également payer un impôt unique sur les rémunérations (IPR) à des taux variables selon le type d'employé et l'industrie.
Les cotisations de sécurité sociale pour les employés sont également une responsabilité de l'employeur. Celles-ci incluent les cotisations pour la retraite (pension), les risques professionnels, les allocations familiales, le Fonds National de Promotion Professionnelle (INPP) et l'Office National de l'Emploi (ONEM).
Les employeurs sont tenus de payer un impôt de 25% sur la rémunération des employés expatriés. Pour les entreprises minières, ce taux est réduit à 10%.
Les employeurs doivent déposer les déclarations de l'impôt sur les salaires et effectuer les paiements avant le 15e jour du mois suivant le paiement des salaires et avant le 15e jour de l'année suivant l'année de paiement des salaires pour la déclaration annuelle.
Le non-respect des obligations fiscales peut entraîner des pénalités allant de 20% à 40% du montant de l'impôt dû, ainsi que des intérêts de 2% par mois sur les paiements en retard.
Le Congo a deux juridictions fiscales distinctes : la République du Congo (Brazzaville) et la République Démocratique du Congo (Kinshasa). Les lois et règlements fiscaux peuvent changer fréquemment, il est donc essentiel de consulter un conseiller fiscal ou un comptable qualifié pour s'assurer de la conformité avec les règlements en vigueur.
En République Démocratique du Congo, les employés sont soumis à l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) sur leurs salaires et autres revenus imposables. Le taux de l'IRPP est progressif, allant de 0 % à 40 %. Les tranches d'imposition et les taux sont susceptibles de changer chaque année. Par exemple, les tranches d'imposition pour les salariés pourraient être de 0 % sur les revenus jusqu'à CDF 546 000, de 20 % sur les revenus de CDF 546 001 à CDF 1 540 000, et de 40 % sur les revenus supérieurs à CDF 1 540 000.
Les employés contribuent une partie de leurs revenus à la sécurité sociale. Cela couvre la retraite (pension) à un taux de 5 %, les risques professionnels à 1,5 %, les allocations familiales à 6,5 %, et le Fonds National de Promotion Professionnelle (INPP) à 1 % à 3 %. Ces contributions sont obligatoires et déduites des salaires des employés.
Un impôt supplémentaire de 7,5 % pour les employés résidents et de 6 % pour les employés non-résidents est retenu sur les salaires. Certaines industries, telles que les compagnies pétrolières, peuvent avoir des taux d'IPR différents.
Les employés expatriés sont soumis à un impôt de 25 % sur leurs rémunérations (10 % pour les sociétés minières).
Les employés peuvent contribuer à un plan d'assurance maladie, soit par l'intermédiaire de leur employeur, soit individuellement. Les taux de contribution varient en fonction du plan et du fournisseur.
D'autres déductions potentielles incluent les cotisations syndicales si l'employé est membre d'un syndicat, les frais d'association professionnelle s'il est membre d'une association professionnelle, et les déductions ordonnées par le tribunal telles que la pension alimentaire ou les allocations familiales.
Les lois et règlements fiscaux en République Démocratique du Congo sont susceptibles de changer. Il est crucial de consulter un conseiller fiscal ou un comptable qualifié pour s'assurer de la conformité avec les règlements en vigueur. Les employés doivent examiner attentivement leurs bulletins de salaire pour comprendre les déductions spécifiques effectuées sur leurs salaires.
Dans les deux pays, la République du Congo et la République Démocratique du Congo, les entreprises fournissant des services taxables doivent s'enregistrer à la TVA si leur chiffre d'affaires dépasse un seuil spécifique. Cependant, les entreprises en dessous de ce seuil peuvent toujours s'enregistrer volontairement.
Le taux standard de TVA en République du Congo est de 18%. En plus de cela, une surtaxe de 5% est appliquée, portant effectivement le taux total de TVA à 18,9%. Cette surtaxe n'est pas déductible. Un taux réduit de 5% existe pour des biens et services spécifiques.
Les services fournis au sein de la République du Congo qui sont soumis à la TVA incluent les services professionnels, les services techniques, les réparations et l'entretien, les télécommunications, le transport, l'hôtellerie, et tout autre service rendu contre rémunération dans le pays.
La TVA est calculée sur la valeur du service fourni, qui inclut généralement tous les coûts, taxes, droits et autres charges liés au service, à l'exclusion de la TVA elle-même. Les déclarations de TVA sont généralement déposées mensuellement, avec des délais de dépôt et de paiement déterminés par les autorités fiscales.
En République Démocratique du Congo, le taux standard de TVA est de 16%, avec un taux réduit de 8% pour certains biens et services essentiels.
La plupart des services fournis au sein de la RDC sont soumis à la TVA. Cependant, des exemptions spécifiques existent, incluant les biens et services essentiels (souvent soumis au taux réduit de 8%), les exportations, et certains services financiers.
Les services taxables doivent être accompagnés de factures de TVA répondant à des exigences légales spécifiques. Les déclarations de TVA sont généralement déposées mensuellement, généralement avant le 15 du mois suivant.
En République Démocratique du Congo, les entreprises peuvent bénéficier de divers avantages fiscaux. Ceux-ci incluent des exonérations et des réductions de l'impôt sur les sociétés (IS) pour les investissements dans les Zones Économiques Spéciales (ZES) et les Zones Industrielles, avec une exonération de l'IS pour les 6 à 10 premières années, selon la zone, et des taux réduits de l'IS de 5 à 15 % pour les années suivantes. Il existe également des exonérations des frais d'enregistrement pour la création d'entreprises et des taux réduits sur les actes de transfert.
Les investissements dans les zones éloignées peuvent bénéficier d'une exonération de l'IS jusqu'à 10 ans, et d'autres avantages peuvent inclure l'importation en franchise de droits d'équipements et de matériaux. Les investissements dans les secteurs prioritaires tels que l'agriculture, la fabrication, les infrastructures et les énergies renouvelables peuvent bénéficier de réductions ou d'exonérations de l'IS, selon le projet spécifique.
Les entreprises nouvellement créées peuvent bénéficier d'une réduction de 50 % de l'IS pour les deux premières années d'exploitation. Les entreprises peuvent également amortir les actifs plus rapidement, réduisant ainsi le revenu imposable dans les premières années d'exploitation.
Les entreprises qui répondent à des critères spécifiques, tels qu'un investissement minimum de 200 000 USD, peuvent bénéficier des avantages du Code des Investissements. Ces avantages incluent des exonérations douanières et fiscales sur les importations de machines, de matériaux et d'équipements, une exonération fiscale sur les bénéfices pendant une période de 30 jours, et une exonération de la taxe foncière.
Dans le secteur minier, il existe une réduction de la retenue à la source sur les intérêts payés sur les prêts étrangers, une réduction de la retenue à la source sur les dividendes, et une taxe exceptionnelle pour la rémunération des expatriés à un taux inférieur. Certaines dépenses, telles que les coûts de formation et de recherche et développement, peuvent être éligibles à des déductions supplémentaires.
En République du Congo, les entreprises peuvent bénéficier d'une exonération de l'IS pendant 5 à 6 ans dans les Zones Économiques Spéciales et les Zones Industrielles. Des taux réduits de l'IS de 10 à 20 % s'appliquent pour les années suivantes. Il y a un taux unique d'impôt sur les rémunérations (IPR) de 2,5 %, de manière permanente. L'exonération des frais d'enregistrement pour la création d'entreprises et des taux réduits sur les actes de transfert sont également disponibles. Les Zones de Santé offrent une exonération de l'IS pendant 10 ans.
Il est crucial de bien examiner les exigences spécifiques et les critères d'éligibilité pour chaque incitation afin de garantir la conformité. Consultez un conseiller fiscal ou un comptable qualifié pour déterminer les incitations les plus avantageuses pour votre entreprise et assurer la conformité avec les réglementations. Les lois fiscales et les incitations au Congo peuvent changer fréquemment, alors restez informé de toute mise à jour pour maximiser les avantages disponibles pour votre entreprise.
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