Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Pérou
En Pérou, les exigences légales pour les périodes de préavis lors de la résiliation d'un emploi varient en fonction de qui initie la résiliation et de la raison de celle-ci.
Si un employé souhaite démissionner de son poste, il doit fournir un préavis écrit de 30 jours calendaires à son employeur. Cette période permet à l'employeur de trouver un remplaçant et assure une transition en douceur des responsabilités. Cependant, l'employé peut demander à être dispensé de la période de préavis, et l'employeur a la discrétion d'accorder ou de refuser cette demande. Si aucune réponse n'est reçue dans les trois jours suivant la demande de l'employé, l'exemption est considérée comme tacitement accordée, et l'emploi prend fin le quatrième jour après la lettre de démission initiale.
D'autre part, la période de préavis pour une résiliation initiée par l'employeur dépend de la raison du licenciement. Si le licenciement est dû à un manque de capacité, les employeurs doivent fournir à l'employé un préavis écrit d'au moins 30 jours calendaires à l'avance. Cela peut se produire en raison de la performance de l'employé ne répondant pas aux attentes ou de son incapacité à remplir les exigences du poste.
Pour les licenciements liés à une faute grave ou à des fautes majeures de l'employé, une période de préavis plus courte de six jours calendaires s'applique. Cela inclut des situations telles que le vol, la malhonnêteté ou l'insubordination. Il est important de noter que les licenciements sans raison justifiée sont illégaux au Pérou.
Au Pérou, la législation du travail stipule que les employés ont droit à une indemnité de licenciement sous certaines conditions lorsque leur emploi est terminé.
Si un employeur met fin au contrat d'un employé sans raison valable telle que définie par la loi péruvienne, l'employé a droit à une indemnité de licenciement. Cela est conforme aux articles 34 et 38 de la Ley de Productividad y Competitividad Laboral (LPCL).
Pour les employés ayant des contrats à durée indéterminée, l'indemnité de licenciement est calculée à 1,5 fois le salaire mensuel de l'employé pour chaque année complète de service. Le paiement maximum est plafonné à 12 mois de salaire. Si l'employé a travaillé une fraction d'année, l'indemnité de licenciement est calculée au prorata en fonction des mois et des jours travaillés.
Les employés ayant des contrats à durée déterminée ont également droit à une indemnité de licenciement si leur contrat est résilié de manière injustifiée avant sa date d'expiration. L'indemnité de licenciement est calculée à 1,5 fois le salaire mensuel de l'employé pour chaque mois restant sur le contrat, jusqu'à un maximum de 12 mois de salaire.
En plus de l'indemnité de licenciement pour licenciement injustifié, les employés au Pérou ont également droit à la Compensación por Tiempo de Servicios (CTS). Il s'agit d'une forme de compensation que l'employeur dépose sur le compte bancaire de l'employé deux fois par an, en mai et en novembre. Elle est équivalente à un mois de salaire pour chaque année de service. La CTS est un avantage distinct et est payable indépendamment de la raison de la fin de la relation de travail.
Le processus de licenciement d'un employé au Pérou est régi par la Ley de Productividad y Competitividad Laboral (LPCL) et varie en fonction de la raison du licenciement.
Le processus de licenciement à l'initiative de l'employeur au Pérou est plus complexe et dépend de la raison du licenciement :
Les avis de licenciement doivent toujours être écrits et indiquer clairement les raisons du licenciement. Les litiges liés aux licenciements sont généralement traités par les autorités du travail péruviennes.
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