Découvrez les processus juridiques de résiliation et de séparation des employés en Saint-Siège
À la Cité du Vatican, également connue sous le nom de Saint-Siège, les lois du travail sont définies dans les statuts des employés, qui incluent des périodes de préavis pour la résiliation de l'emploi.
Le Statuto dei Lavoratori (Statut des Travailleurs) sert de fondement aux droits et réglementations des employés au sein de la Cité du Vatican.
La période de préavis pour la résiliation dépend de la durée de service de l'employé, comme indiqué à l'Article 5 du Statuto dei Lavoratori :
Pendant la période de préavis, l'employé reste employé avec des salaires et des avantages réguliers. La période de préavis peut être donnée verbalement en présence de témoins. Les employeurs qui ne fournissent pas le préavis requis doivent indemniser l'employé pour la période de préavis manquante par le biais des salaires.
Il existe des exceptions où une résiliation immédiate sans préavis peut être permise :
Dans le Saint-Siège (Cité du Vatican), les dispositions relatives aux indemnités de départ sont généralement appelées 'liquidation' ou 'trattamento di fine rapporto' (TFR), comme indiqué dans le Statuto dei Lavoratori (Statut des Travailleurs).
Le système du Saint-Siège calcule les indemnités de départ différemment de nombreux pays. Chaque année de service, l'employeur met de côté environ 6,91 % du salaire annuel de l'employé en tant qu'accumulation d'indemnités de départ. Ce montant s'accumule au fil du temps et, à la fin du contrat (sauf en cas de licenciement pour faute grave), l'employé reçoit les indemnités de départ accumulées en une seule fois.
Les indemnités de départ sont à la charge de l'employeur ; les employés ne contribuent pas directement à ce fonds. Il peut y avoir des nuances supplémentaires en fonction du secteur d'emploi spécifique ou de la classification professionnelle au sein du Saint-Siège.
Si un employé est licencié pour cause de faute grave telle que définie par le droit du travail, il peut perdre son droit aux indemnités de départ. De plus, la démission de l'employé le disqualifie généralement de la réception des indemnités de départ.
La Cité du Vatican compte deux principales catégories de travailleurs : les membres du clergé/ordres religieux et les employés laïcs. Chacune a des règles et des procédures distinctes. Le Saint-Siège ne dispose pas d'un système de droit du travail codifié. À la place, les enseignements de l'Église sur la justice sociale, les contrats de travail et les règlements internes du Vatican jouent un rôle clé. Les contrats de travail individuels dictent souvent les termes et procédures de résiliation.
Bien que les processus puissent varier, voici un aperçu typique de la résiliation des employés laïcs :
La cause juste est le motif de résiliation le plus courant. Elle peut inclure une faute grave, une performance constamment médiocre, l'incapacité à remplir ses fonctions ou une restructuration/nécessité économique. La résiliation peut également se faire par accord mutuel entre l'employé et l'employeur ou en raison de l'expiration des contrats à durée déterminée.
La procédure de résiliation implique généralement une communication écrite. Une lettre formelle exposant les raisons de la résiliation est habituellement fournie. Bien que cela ne soit pas strictement obligatoire, offrir à l'employé la possibilité d'expliquer ou de contester peut être conforme aux principes de justice sociale de l'Église. Des dossiers complets du processus sont essentiels en cas de litiges futurs.
Les principes de dignité, d'équité et de soutien aux travailleurs en transition doivent sous-tendre les décisions de résiliation. Selon le département de l'employé, des bureaux spécifiques du Vatican peuvent avoir des directives supplémentaires. Ce guide fournit un cadre général. Les processus de résiliation réels au Saint-Siège sont fortement influencés par la nature de l'emploi, les contrats individuels et les procédures évolutives du Vatican.
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